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L'Oeil du Selen
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9 octobre 2014

Propagande, écologie et climat, 1984 c'est maintenant

Quelques précisions supplémentaires après mon dernier article sur la propagande climatique. Beaucoup pensent à tort qu’il n’y a pas de raisons de douter de la sincérité des journalistes et de l’authenticité de ce qui est raconté dans les médias, et que si on nous parle si souvent des problèmes environnementaux liés au climat, cela relève certainement de la bonne volonté du monde journalistique à soulever les vrais problèmes qui se posent dans ce domaine. C’est d’une touchante naïveté qui explique sans doute les quelques protestations et indignations qu’il m’a été donné de rencontrer à force d’un discours non-conventionnel de ma part.

 

Dans les faits pourtant, il en va tout autrement. Le milieu journalistique, comme le milieu politique, est peuplé d’humains faillibles, exposés constamment à des lobbys et à des conflits d’intérêt, comme on en rencontre d’ailleurs partout, à commencer par le milieu médical et ses innombrables collusions entre médecins et industrie pharmaceutique, les médecins étant là aussi livrés à eux-mêmes face çà une machine de propagande sauvagement entrainé au marketing le plus vil et le plus pernicieux. Aucun humain n’est armé par principe pour résister à ces pressions, ce qui demande lucidité, culture, éducation, mais surtout intégrité et force de caractère, tant il peut être parfois dangereux de s’opposer à un état d’esprit dominant, marqué par la hargne prédatrice et conquérante plus souvent que l’éthique ou la déontologie professionnelle. Certains verront dans ces assertions un « complotisme » maladif à soigner voire à abattre à grands coups de pompe, pourtant les informations sur ces dérives au demeurant fort prévisible quand l’on considère la nature humaine, filtrent des professionnels eux-mêmes :

 

http://fr.sott.net/article/23427-Udo-Ulfkotte-Les-medias-trahissent-le-public-continuellement

 

Ainsi ce journaliste allemand de nous expliquer qu’il a été formé et placé dans des conditions qui, depuis le début de sa carrière, le poussent à taire ou atténuer les faits lorsque ceux-ci ne complaisent pas à la caste dominante qui s’efforce en permanence de raconter sa propre histoire à sa population, à la manière du Big Brother de 1984 falsifiant et modifiant en continu le contenu de l’information et de l’actualité afin de le conformer à sa vision des choses, et à la doxa qu’il veut inculquer à un peuple soumis et forcé à la naïveté par la coercition rampante qu’exerce le pouvoir à l’encontre des marginaux et des dissidents en tout genre. Ceci a beau être le thème d’un livre, c’est pourtant largement moins une fiction que ce qu’on nous raconte habituellement dans l’immense majorité des médias ayant droit de cité, c'est-à-dire ceux validés et détenus par ces gens de pouvoir même.

 

Il en va de même dans les domaines de l’écologie, de la santé, dès lors que quelqu’un a des intérêts financiers ou de pouvoir à faire valoir, à étendre ou à maintenir. Ainsi Obama, prix Nobel de la paix va-t-il envoyer des soldats en Afrique pour « combattre » Ebola (comment ?), après avoir activement promu le réarmement nucléaire récemment. Les valeurs de notre monde sont inversées, exactement comme dans 1984 où le ministère de la guerre s’appelle ministère de la paix.

 

Il faut donc commencer par cesser de croire à ces mensonges qui rapportent gros et qui sont colportés prioritairement par une presse qui n’est autre que l’extension du pouvoir, de nos jours.

 

Ainsi, lorsqu’il est question de l’action occidentale dans toute sa splendeur moraliste, l’on va vaillamment combattre un virus avec des soldats dans des pays détenteurs de pétrole, et lorsque l’on veut mettre en avant notre valeur morale envers des pays plus démunis que les nôtres tout en vendant à qui veut bien les acheter nos valeurs occidentales, on n’hésite pas à travestir juste un peu la réalité, par exemple en recourant à la novlangue orwellienne tel que l’auteur nous la décrivait dans le roman déjà cité :

 

http://www.toutvert.fr/22-millions-de-refugies-climatiques-pour-la-seule-annee-2013/

 

Sur ce site écologiste, on nous parle donc abusivement de « réfugiés climatiques », sans nous expliquer en quoi le climat serait responsable de catastrophes météorologiques qui ont toujours et auront toujours lieu sur notre planète… L’augmentation du nombre de victimes s’explique plus probablement non pas par un climat devenu nécessairement beaucoup plus dangereux et imprévisible qu’avant (même si un facteur à prendre en compte), mais plutôt par la concentration humaine toujours plus forte dans les régions à risque. Une concentration qui est sans commune mesure avec ce qu’elle a pu être depuis les débuts de l’humanité, mais qui est tout simplement tue dans cet article… L’information est donc faussée, orientée, et la novlangue aura remplacé subrepticement le terme « météorologique » par le terme « climatique », et ceci avec la plus grande bonne foi, naturellement, puisque ces gens sont probablement réellement convaincus que le climat est devenu méchant, par la force de l’influence néfaste de l’homme sur celui-ci… Un vrai conte de fée dramatique qui a sans doute tout pour toucher un public de tout âge, en faisant appel à des croyances primales inscrites dans nos êtres depuis toujours, sur le côté vivant et conscient des choses, comme dans la théorie Gaïa, par exemple, mais aussi dans tous les contes de fée de notre enfance, ainsi que dans tous les mythes populaires et religieux depuis la nuit des temps. Je ne suis personne pour dire ce qu’il peut y avoir de vrai ou de faux là-dedans, par contre mon expérience du chamanisme me fait dire que nous pouvons très facilement glisser vers la superstition et la crédulité, surtout lorsque cela nous fournit une explication simple à comprendre, voire simpliste des choses qui échappent à la fois à notre maitrise et à notre compréhension. Nous savons pourtant que le monde ne se résume pas à un conte de fée, ce qui ne nous empêche pas en ce domaine de céder facilement à nos penchants.

 

Donc, la novlangue, l’inversion des valeurs, la double-pensée, ainsi que le crime par la pensée de 1984 sont présents dans notre époque et notre civilisation bienfaisante… Si bien qu’il est devenu malséant, voire carrément malveillant, douteux, et dangereux, de remettre en doute le conte de fée général sur les bienfaits du progrès et de la civilisation occidentale dans le monde qui, si elle s’est rendue bien malgré elle responsable de quelques maux, peut les résoudre en peu de temps par sa toute puissance, à l’aide de quelques pétitions, de marches, de quelques soldats voire éventuellement quelques guerres de grande ampleur contre le mal, selon ce qui s’impose…

 

S’attaquer à la prose lénifiante sur le réchauffement/changement climatique c’est être un fou, un dangereux irresponsable qu’il est urgent de conformer, réformer, supprimer, bref de changer, de faire taire ou de faire disparaître par quelque moyen que ce soit. Cela vaut pour ceux qui dénoncent les possibles problèmes posés par les vaccins, à ceux qui critiquent la malbouffe ou la surconsommation de masse de manière un peu trop active, ainsi qu’à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, participent à dénier les « valeurs » d’une société en perdition, déjà sur le point de couler, mais il ne faut pas que ça se remarque…

 

On se moquera de vous si vous dites que l’occident a pu jouer un rôle néfaste en Ukraine, on vous traitera de certains noms si vous évoquez des doutes sur la version officielle du 11 septembre 2001, ou si vous proférez quelques critiques envers la politique sioniste d’Israël. Vous êtes également un dangereux personnage si vous pouviez avoir des sympathies avec des gens du « milieu » musulman, ou si vous aviez des origines parmi ces « gens-là ». Mais, « diviser pour mieux régner » ayant fait son œuvre, vous êtes également une cible si vous êtes juif, si vous êtes banquier, si vous êtes fonctionnaire, mais rassurez-vous, vous l’êtes aussi si vous êtes chômeur, « assisté » (c'est-à-dire affligé d’une inadaptation quelconque qui fait potentiellement de vous un « parasite » voire un « fraudeur »), « marginal », si vous pensez « autrement » (que la masse désinformée et bien-pensante), partisan du FN ou du PC, abstentionniste, et j’en passe. Les riches ont leur part aussi, mais il faut dire que beaucoup l’ont cherché en abusant bien du système pour s’enrichir sur le dos des autres, puisque c’est ainsi et pas autrement que ça marche, malgré les mythes du rêve américain, de l’égalité des chances, de l’égalité tout court, et du « plein emploi » dans une société de chômage structurel irréductible.

 

Vous êtes donc, comme on dit, toujours le con d’un autre, mais pire, vous êtes toujours l’ennemi à abattre pour quelqu’un. Et pendant ce temps… les guerres suivent leur train, pour distraire le peuple des vrais problèmes, le maintenir dans une peur viscérale en même temps que d’enrichir les marchands d’armes et de protéger le statu quo qui bénéficie au pouvoir alors que l’on protège les légendes d’une justice pour tous et autres foutaises. Comme dans 1984.

 

Big brother, on y est déjà. 1984, c’est maintenant, c’est toujours, car dans 1984, l’histoire est refaite chaque jour pour correspondre à la dernière version en vigueur du mythe de la démocratique par le peuple et pour le peuple, mené en laisse par ses maitres bienveillants. Seulement, dans notre version de 1984, le climat est l’un des éléments du « storytelling » de l’intelligentsia, car elle lui permet de maintenir la dynamique de sa folie énergétique en la déplaçant vers les domaines qui lui conviennent, et ce avec l’accord d’un peuple abruti et abêti, maintenu dans la mollesse et la soumission par la consommation de produits, d’objets et de gadgets qui font office de drogue, nouvelle version de l’opium du peuple. Ipad, télé-réalité, téléphones portables devenus totalement indispensables dans un monde où les cabines téléphoniques ont disparu ou sont sur le point de le faire, voitures jetables, OGM, le tout nous menant dans un mal de vivre et dans une séparation les uns des autres qui nous conduit vers les paradis artificiels et les remèdes de charlatans que peuvent être internet, la télévision ou les fleurs de Bach lorsqu’on ne sait pas les utiliser intelligemment.

 

Le « changement climatique » donc, est l’un des Emmanuel Goldstein de notre époque. http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Goldstein

 

Il faut le combattre, et honte et mort à qui ne hurle pas en chœur contre lui lors des minutes de la haine ! Fugitifs moments de renforcement de la conformisation des masses, poussées à la soumission aux récits mensongers de ceux qui les dominent et les oppriment.

 

Ce n’est pas le seul, non. Il y a bien d’autres sujets de « divertissement », de diversion de l’attention pour maintenir celle-ci déconnectée des vrais problèmes que sont la surconsommation et la destruction des écosystèmes globaux que ne menacent absolument pas quelques évolutions lentes du climat. Si certaines espèces pourraient en effet être menacées, l’écosystème, lui, ne l’est pas, car il possède les ressources adaptatives pour accompagner des mouvements progressifs. Mais la pollution que nous répandons dans le monde est beaucoup plus fulgurante qu’un réchauffement « en pause depuis 17 ans » selon le GIEC lui-même, et qui n’avait guère causé grand-chose de remarquable avant cette « pause », puisque la désertification est le résultat de l’absurdité des méthodes agricoles humaines plutôt que d’un CO2 qui est un gaz naturel constamment présent dans l’atmosphère dont l’évolution accompagne les évolutions du climat plutôt qu’il ne les cause, comme on le sait désormais. De même, la destruction du corail est le fait de l’érosion du sable marin par prélèvement humain ainsi que d’autres facteurs comme la pollution des eaux et certaines méthodes de pêche. Si l’humain est toujours à l’origine de ces catastrophes, le climat n’est jamais le principal « fautif », il n’en est que le responsable désigné par ceux que ça arrange, bien commode pour vendre du nucléaire et faire passer l’idée que les combustibles fossiles, on devra s’en passer (parce qu’il n’y en aura plus, pas parce qu’ils sont plus dangereux qu’autre chose pour le climat, en soi).

 

En résumé, portez-vous bien, posez-vous les bonnes questions, ne vous laissez pas non plus envahir ni par la propagande systémique, ni par la morosité, ça n’en vaut pas la peine. Pour ma part, je me dis que l’humain sera toujours par essence une créature avant tout motivée par ses propres intérêts, au détriment même de son cadre de vie dont l’importance échappe à sa conscience par la nature et la configuration de celle-ci, mais que pourtant il y a de l’espoir, si chacun commence par soi. A force de ne plus accorder de crédit aux mensonges officiels, on les fait naturellement tomber en désuétude, on ne leur donne plus de prise, et l’on prépare le terrain pour autre chose… Pour un inconnu peut-être inquiétant, mais aussi exaltant… si l’on survit jusque là. Merci de m’avoir lu attentivement.

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