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L'Oeil du Selen
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21 janvier 2019

La manipulation politico-médiatique et le mouvement des gilets jaunes

 

Très honnêtement, je suis un peu lassé, non pas par le mouvement des gilets jaunes, qui est très important, mais par son traitement. Cela est sans doute inévitable, chacun y va de son texte, de sa vidéo, de son commentaire, et pour un blogueur comme moi qui aime écrire sur des choses qui ont commencé à tiédir, pour me permettre de prendre un peu de recul sur ces choses, c'est très difficile, car c'est comme une guerre dont les rebondissements sont perpétuels. Mais c'est ainsi, alors je continue, car il me semble tout de même important de continuer à porter un regard sur le mouvement, y compris à travers cette multitude d'autres regards que je considère à travers mes pérégrinations sur internet et chez les médias.

 

Le mouvement révèle ce que je disais depuis des mois, voire des années : le faux clivage. Il révèle aussi la traîtrise des élites, totalement déconnectée de la réalité et opposée à son peuple, par la violence s'il le faut. "Peuple" peut paraître un mot un peu fort pour désigner le mouvement des gilets jaunes, mais n'oublions pas que le soutien envers ce mouvement s'estime aux alentours de 70 à 80% au début du mouvement. L'érosion qui s'ensuit dans l'opinion publique est peut-être en partie due à une lassitude, mais j'estime qu'elle est presque totalement due au matraquage médiatique concernant la violence, et les termes comme "populisme", "poujadisme", mais également "antisémitisme", "homophobie", etc., tant la calomnie et le martelage sont des techniques de manipulation de masse simples et efficaces, éprouvées depuis très longtemps : certains sont encore manipulés par la télé, qui n'ont pas d'autre son de cloche, notamment parmi certaines générations et certaines classes de la société, bercées par les discours lénifiants, univoques et unanimes de la télévision. Cela se vérifie par exemple dans certaines couches aisées qui estiment qu'elles ont encore quelque chose à perdre, dans les milieux liés à l'éducation d'après ce que je me suis laissé dire et ai pu constater aussi autour de moi. En clair, certaines strates et certains groupes sociétaux sont encore malléables et récupérables par le pouvoir, et certains épouvantails, comme la violence et la rhétorique orwelienne, peuvent les faire flancher. D'ailleurs un article d'aujourd'hui même sur les-crises aborde ce sujet de l'efficacité de la propagande :

 

https://www.les-crises.fr/la-propagande-gagne-toujours-si-vous-la-laissez-faire-par-john-pilger/

 

 

Dans mon article d'aujourd'hui, je recense certains de ces éléments de manipulation de masse rencontrés ou aperçus dans les médias. Voyons les « éléments de langage »...

 

 

Sur la violence et la doctrine de contre-insurrection :

 

"Gazer", terme réservé à la violence exotiques des méchants dictateurs d'ailleurs. BHL et quelques autres dénient le droit aux gilets jaunes d'utiliser ce terme, quand bien même il est tout à fait adapté... le gaz lacrymogène reste un gaz, d'ailleurs pas si inoffensif (on trouve des articles qui expliquent qu'il peut engendrer des séquelles, mais je ne tiens pas à inonder mon article présent de trop de liens). Mais c'est comme avec les termes « antisémitisme », « nazisme », « génocide », dès que vous les appliquez à tout le monde, ils se désacralisent, perdent leur sens, leur portée narrative et propagandiste si utile pour orienter l'opinion et son attention...

 

A propos de la violence des gilets jaunes, on en voit ici qui désarment un homme portant une hache.

 

https://fr.sott.net/article/33340-Cet-electeur-de-Macron-est-devenu-Gilet-Jaune

 

On se demande tout de même s'il ne peut pas s'agir d'une sorte de coup monté, mais on se demande alors pourquoi, car on réalise que c'est tout de même très risqué, ne serait-ce que de s'immiscer comme ça dans une manifestation avec une arme pareille... J'aurais donc tendance à croire cette scène vraie, montrant bien dans quel climat de défiance et d'esprit de vengeance le mouvement peut se situer, au moins pour certains des manifestants. Ainsi donc, vouloir relativiser la tension relative à ce mouvement en le laissant comparer à la guerre en Syrie et le « boucher Assad » qui gaze son peuple, c'est bien passer à côté des choses...

 

Sur un autre plan, il faut remarquer la provocation gouvernementale (plus particulièrement Castaner, mais aussi Griveaux et bien sûr Macron, et encore d'autres) et policière pour écœurer et harceler les partisans du mouvement, la violence pour faire fuir les femmes, enfants et personnes âgées et ainsi « radicaliser » artificiellement les manifs ou ne peuvent rester que les plus endurcis. Il s'agit, comme on peut l'entendre de la part de certains militaires retraités sortant de leur réserve de l'expression typique d'une doctrine de contre-insurrection. Voilà donc où nous en sommes, selon le point de vue du pouvoir : lutter contre une insurrection et la désamorcer par la violence et la stigmatisation. Et cela fonctionne en partie, puisque Macron est remonté au dessus de 30% de popularité dans les sondages, ce qui s'explique par l'approbation de la « fermeté » par une frange située à l'extrême droite, ou dans la droite dure.

 

Mais il ne s'agit pas toujours d'une simple violence, et pour reprendre les termes de Griveaux sur « l'ultra-violence » (expression issue d'Orange mécanique) des manifestants, nous pouvons observer que celle-ci existe aussi et surtout du côté des « forces de l'ordre ». J'ai notamment vu des tirs dans le dos de manifestants non armés en train de fuir, à Bordeaux, qui s'effondre suite à un flashball dans la nuque. L'homme est à présent dans le coma, et l'image a commencé à circuler dans les médias institutionnels, ce qui nous change un peu, d'ailleurs il semble que ces médias, face à l'impossible déni de ces violences policières qui se multiplient (aujourd'hui environ 1700 blessés côté manifestants et 1000 côté police), ainsi que face à la nécessité de faire de l'audience sans que la propagande ne se voit trop, ont commencé à relayer mutuellement le sujet des violences policières et les images qui vont avec. Un petit pas en avant vers la vérité qui est toujours bon à prendre.

 

 

Les inversions et le vocabulaire :

 

Ici, les exemples ne manquent pas. Nous avons d'abord « la république » qui se comporte comme une tyrannie, en prônant la violence policière tout en la déniant, et en créant des effets de loupe sur les moindres dérapages et exactions, côté manifestants.

 

Dans les faits, j'ai par exemple noté Édouard Philippe disant quelque chose comme : « Si l'on veut défendre la liberté de manifester, il faut... blablabla pour dire 'renforcer la répression et le fichage'. » Il faut donc ficher et contrôler pour permettre la liberté. Orwell, si tu nous entends...

 

On a pu aussi entendre : « La police est là pour que les manifestants puissent manifester en toute sécurité'. » En leur cassant la gueule, donc.

 

Rappelons que Macron était supposé s'opposer au « fascisme représenté par Marine Le Pen. » Alors il est vrai que cette dernière s'était exprimée contre le droit à manifester, qu'elle entendait faire supprimer. C'est généralement le type de réponse auxquelles l'on peut s'attendre, côté extrême-droite, mais qu'avons-nous avec le gouvernement présent ? Un gouvernement qui n'interdira jamais explicitement le droit de manifester, mais qui, dans la pratique, essaye quand même. Que ce soit en décourageant les manifestations par l'ultra-violence, ou par les détours de langage, comme par exemple lorsque Castaner criminalise abusivement tout manifestant en annonçant que tout manifestant sera ou pourra être considéré comme complice des violences, par le simple fait de manifester. Ceci est un détournement évident du sens de la loi, et un abus manifeste, dont l'objectif est, certes non pas d'interdire de manifester, mais de décourager fortement ce droit. Raté, au lendemain de cette annonce, on assistait à la deuxième plus grosse mobilisation, côté gilets jaunes.

 

Mais la novlangue est particulièrement florissante, ces temps-ci, notamment chez les suiveurs du macronisme, que l'on trouve par légion entière parmi les députés du parti. Ainsi j'ai pu entendre à la télé : « La révolution, en démocratie elle se fait par les urnes ». Ce sont les paroles d'une député LREM qui parle, par ailleurs de « légitimité », à propos de son parti, parti d'un président élu par moins d'un cinquième des électeurs. Phrase qui fait écho au « avant de faire la révolution, avoir un diplôme » de Macron. Il est vrai que la révolution est sans doute soluble dans le système, tout comme on peut hacher un cadavre pour le faire rentrer dans des sacs poubelles...

 

Par ailleurs, le terme de « radicalisation » pour désigner les manifestants à l'aune de terroristes laisse songeur. Les manifestants, comment se sont-ils radicalisés ? Il suffit de voir certains reportages... Certains, en colère et lassés de se faire gazer ou matraquer réagissent en disant « c'est fini le pacifisme ». Il est un peu facile de pousser les gens au crime pour leur reprocher ensuite leur colère, qu'on a rendue légitime... Enfin je ne voudrais pas encore ergoter sur la différence entre « radicalisme » et « extrémisme », mais je rappelle simplement que ce n'est pas la même chose... Ici, l'on pousse les gens à des comportements violents (que l'on qualifie d' « ultra », donc d'extrêmes) puis on parle de leur « radicalité »... La radicalité n'est pas nécessairement la violence, c'est seulement du jusqu'au-boutisme idéologique, tout comme Macron est radical dans son application du néo-libéralisme globaliste... Faut-il donc le ficher, le surveiller et l'enfermer ? Car, en l'occurrence, sa politique est extrêmement violente envers les plus pauvres.

 

Mais d'autres termes, encore, peuvent être remarqués. Par exemple, la « loyauté » pour « soumission » chez les forces de police servant de rempart au gouvernement traître envers son peuple. A ces forces de l'ordre, on donne des ordres illégaux, et les policiers sont obligés de les appliquer sous peine de sanctions. Il se dit même que les arrêts maladie en cette période font l'objet de réprimandes et de menaces, or l'on sait combien c'est le tout dernier recours d'un travailleur du milieu policier pour échapper à une hiérarchie abusive... D'où, probablement, l'avalanche de suicides dans la police en général, ces derniers temps...

 

Un dernier terme pour la route, le LBD : lanceur de balle de « défense ». Bien entendu, les manifestants sont des attaquants, quand bien même ils défendent leurs droits et une vision de la démocratie, en fait.

 

 

Les trolls :

 

J'ai remarqué que de plus en plus de trolls pro-Macron ou assimilables viennent porter la contradiction sur divers sites sur internet, essayant de monopoliser et casser les débats. A cet égard, que penser par exemple de la manipulation de ceux de la manif pour tous sur les débats des gilets jaunes, qui ont essayé d'en profiter pour tirer la couverture vers eux ? Il est intéressant de voir que les récentes manifestations contre la PMA ou contre l'avortement n'ont donné lieu à aucune violence... Ce mouvement ne menaçant bien sûr absolument pas le pouvoir, concernant juste une frange de la population arc-boutée sur un truc du passé (c'est en tout cas mon opinion, je ne connais que trop bien les fixettes de ces gens qui s'opposent aux jeux de rôles ou aux jeux vidéo en tant que trucs « sataniques »), sur lequel on peut certes débattre s'il le faut vraiment, mais qui ne mérite pas de prendre le pas ou de court-circuiter un soulèvement d'une grande partie de la population. Mouvement qui pourrait justement conduire à des référendums qui permettraient à cette frange de faire remonter ses préoccupations...

 

 

La démocratie :

 

Dernier point avant une longue « conclusion ». Bien sûr, on ne cesse de nous rebattre avec la fameuse démocratie, en ces temps d'exactions policières, mais on parle bien peu de l'affaire Benalla et de ses récents rebondissements, qui est tout de même assez représentative de ce qui se passe actuellement, avec la « benallisation » de la police et du traitement des manifestations et de la contestation. Il devient banal de frapper des gens, de les matraquer, même de les éborgner, de les envoyer dans le coma, voire de les tuer s'ils se montrent à la fenêtre (cas de l'octogénaire marseillaise, étrangement victime d'un tir policier alors qu'elle était au quatrième étage tout de même... mais que fait la police ?).

 

Ici, l'exercice de style funambulesque et périlleux consiste à encourager la police à tirer sur la foule tout en maniant le champ sémantique de la démocratie. Des « république en danger » en veux-tu en voilà, des « manifestants contre la démocratie », des « j'incarne la république » après avoir moqué Mélenchon et son « ma personne est sacrée car je représente la république ». C'est fascinant, et ça se passe sans doute de commentaires... Les « représentants » qui font ces appels aux valeurs de la démocratie et de la république trahissent sans cesse cette représentation qu'ils sont censés incarner, et de manière tout de même assez voyante pour que l'on parle à leur propos de « parti de l'ordre » jusque dans les grands médias. Rappelons tout de même que nous payons ces gouvernants et leur police par les impôts et les taxes, et que leur comportement décrédibilise tellement ce système qu'on a même trouvé des royalistes pour se rengorger à ce propos en dénonçant le ridicule de l'exécutif actuel.

 

Enfin, on peut pointer en passant quelques mensonges, comme celui faisant passer Étienne Chouard pour un fou dangereux d'extrême-droite parce qu'il a refusé de diaboliser Alain Soral. Il est clairement l'ennemi public numéro un du système actuellement, puisque principale figure défendant un système alternatif de vote qui ôterait tout pouvoir au type de gouvernement actuel, qui n'est déjà là que pour exécuter la politique de l'UE. Luc Ferry, lui, est par contre un grand démocrate progressiste et humaniste quand il parle de faire venir l'armée et de tirer sur les gilets jaunes, fut-ce gentiment, avec des armes non-létales, envoyeuses de bisous dont on connaît déjà tous les bienfaits.

 

 

 

Conclusion :

 

Je vais profiter de cette conclusion pour proposer un certain nombre de liens qui illustreront mon propos.

 

Le pouvoir est aux abois. Il se sert de la police, mais aussi de la justice, comme dernier rempart entre lui et le peuple, et il traite ce soulèvement comme une pure et simple insurrection, alors qu'on est encore dans des demandes politiques et démocratiques, et non pas dans une simple tentative de renversement du pouvoir par la force. Je ne vois pas comment ce pouvoir se relèvera de la crise des gilets jaunes, de toute façon, mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, alors ils essayent encore, et cela, beaucoup le payent de leu intégrité physique, et c'est au minimum déplorable, au maximum inacceptable.

 

https://francais.rt.com/france/57871-a-bordeaux-gilet-jaune-recoit-projectile-forces-de-lordre-seffondre-video-choc

 

https://fr.sott.net/article/33355-Tour-d-horizon-de-quelques-caresses-donnees-par-les-CRS-aux-Gilets-jaunes

 

On ne parle que des armes non-létales, mais cela va jusqu'à des armes de guerre, en réalité, qui jusqu'à présent n'ont pas encore, heureusement, été utilisées :

https://fr.sputniknews.com/france/201901141039632754-crs-fusil-assaut-hk-g36-acte-9-gilets-jaunes/

 

Je note en passant que depuis que ces armes sont en service, 19 tirs ont été recensés, dont 18 sont accidentels, ce qui en dit long sur l'incompétence de ceux à qui on les confie...

 

Par ailleurs, on a dit que si dans un premier temps, les médias ont totalement fait l'impasse sur les violences policières. Pourtant, des journalistes ont été frappés ou attaqués aussi bien par des manifestants que par des policiers, si bien qu'il est devenu impossible de ne plus en parler.

 

https://fr.sputniknews.com/france/201901141039632754-crs-fusil-assaut-hk-g36-acte-9-gilets-jaunes/

 

On pourra d'ailleurs mentionner en passant que les politiques avaient jusque là instrumentalisé les violences des manifestants contre les médias, en amalgamant cela, là aussi, à des attaques contre la démocratie parce que « dans les pays où les journalistes ne sont pas libres, blablabla, dictatures, blablabla ». Sauf que dans ces pays, ce sont les gouvernements qui oppriment les médias... Dans les démocraties, tout est inversé, puisque les médias sont achetés et au services des oligarques qui, tout au plus, se mènent entre eux une guéguerre par médias interposés. Les peuples sont toujours victimes collatérales de ces guerres où ils sont toujours dans le camp des perdants. Quand des gens du peuple se montrent donc coupables de violence contre les médias dans nos pays, ce n'est donc pas pour porter atteinte à la « démocratie », mais pour la faire revenir, tout au contraire... Les médias ne portent la liberté que dans les dictatures. Dans les « démocraties », ils ne sont rien de plus que des gardiens d'un ordre social profitant aux oppresseurs...

 

 

Pour ce qui est de la justice, et bien tout indique qu'elle est de plus en plus à la botte du pouvoir, sans parler du fait qu'elle défend avec ce dernier un intérêt commun de classe... Nombre d'observateurs de la justice ont constaté qu'elle se comporte de manière particulièrement expéditive avec les gilets jaunes, qui sont pourtant, à la base, surtout des parents relativement inoffensifs, jusque là dépolitisés, pour la plupart n'ayant jamais manifesté de leur vie avant cette crise... Une sorte de justice d'exception, donc, qui continue d'épargner les grands fraudeurs fiscaux, mais qui rajoute la matraque administrative à la matraque policière sur les têtes des gueux.

 

Alors, moi qui suis actuellement aussi en difficulté dans un cas judiciaire, certes de très faible gravité, mais qui me montre à quel point il peut être difficile de faire valoir ses droits dans la France d'aujourd'hui, je suis partagé quand je vois les magistrats se servir de l'occasion des gilets jaunes pour faire valoir les leurs, ainsi que leurs principes.

 

https://francais.rt.com/france/57953-reforme-justice-magistrats-avocats-greffiers-continuent-combat-images

 

D'un côté, cette lutte est aussi importante pour tous, car l'effondrement de la justice, service public « comme un autre » que l'on démantèle, alors qu'il est l'ultime contre-pouvoir et l'ultime garde-fou contre l'Injustice Absolue et l'Oppression Sans Limites, est un phénomène grave qui conduit à la fin définitive de la séparation des pouvoirs, et donc à l'impunité finale des fous en place. D'un autre, il faut garder en tête qu'actuellement les magistrats ne défendent pas les intérêts des peuples, car la justice est organisée pour favoriser les riches, un point c'est tout. Et la précarisation des médias comme de la justice a une finalité : détruire les contre-pouvoir en les fragilisant...

 

La justice est sans doute le point névralgique le plus important du système actuellement, et il est donc important de le restaurer, mais ce n'est pas le seul. La destruction de l'hôpital public et de la médecine de proximité met tout autant en danger les gens de ce pays, ce qui est sans doute, là aussi, une façon de les fragiliser... Mais il faudrait que je développe ce point une autre fois. Pour le moment, gardons cela en tête.

 

 

Bref... nous sommes dans une situation critique... une situation de crise. Et il est difficile d'analyser chaque aspect de cette crise, qui est mouvante. Ainsi le grand débat national arrive « à point » pour tenter de la court-circuiter en gagnant du temps, et beaucoup l'ont déjà compris, notamment du côté des maires de France, dont certains refusent d'y prendre part :

 

https://www.upr.fr/actualite/france/nouveau-desastre-pour-le-grand-debat-national-de-macron-lassociation-des-maires-de-france-lui-fait-un-bras-dhonneur/

 

Il est vrai que les maires, comme la police, sont mis à contribution pour pendre les coups à la place du gouvernement qui ne fait que semblant de proposer des issus politiques en jetant des miettes et ce genre de distractions au peuple... On comprend donc les réticences.

 

 

Pour terminer, un florilège de liens et de vidéos que je conseille et qui m'ont aidé à forger mes idées dans le moment que nous vivons.

 

Patrice Hans-Perrier voit des similitudes entre le cas de la France et celui du Québec :

 

http://www.dedefensa.org/article/2019-des-similitudes-entre-france-et-quebec

 

 

L'extra-ordinaire folie ordinaire du système face aux gilets jaunes selon Philippe Grasset :

 

http://www.dedefensa.org/article/extra-ordinaire-folie-ordinaire

 

 

A propos de la stratégie de « maintien de l'ordre », qui semble en fait encourager à la révolte et à l'escalade, sur agoravox :

 

https://fr.sott.net/article/33359-Comment-comprendre-la-strategie-de-maintien-de-l-ordre-utilisee-contre-les-gilets-jaunes

 

 

Le mécontentement policier :

 

https://francais.rt.com/france/57907-les-forces-ordre-ils-s-en-foutent-cest-pions-suicides-continuent-dans-la-police

 

Vidéo youtube : GILETS JAUNES : UN POLICIER MET EN CAUSE LE GOUVERNEMENT - ALEXANDRE LANGLOIS

 

 

Deux vidéos à voir, sur les gilets jaunes :

 

Vidéo youtube (Le média) : GILETS JAUNES : PLUS FORTS QUE LA REPRESSION

 

 

Vidéo youtube (Taranis News) : GILETS JAUNES : LE POINT DE NON RETOUR (DOCUMENTAIRE)

 

 

Enfin, deux vidéos concernant le référendum d'initiative citoyenne, que je recommande plus particulièrement :

 

Vidéo youtube (Olivier Berruyer) : Prenons le pouvoir : Un RIC pour renforcer notre démocratie !

 

 

Vidéo youtube : Pourquoi on veut LE RIC ? Pour devenir des citoyens responsables ! Ft. Etienne CHOUARD

 

 

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