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L'Oeil du Selen
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8 juin 2022

Fact-checking et bulles de filtre

 

J'ai suivi le déroulé de cette vidéo et de celles qui la suivent, et je me suis dit que tout n'avait pas été dit sur ce sujet, loin s'en faut.

 

Vidéo youtube : Social Brouillard (comment les réseaux nous embrouillent)

 

Note pour la bonne compréhension (au cas où...) : une bulle de filtre est un lieu de la pensée où des groupes d'individus s'enferment et finissent par penser tous pareil à force de partager les mêmes infos et d'ignorer tout le reste.

 

Il s'agit donc encore une fois de ce débat sans fin sur internet, qui tourne autour de l'information et de la désinformation (et mésinformation, nouvel élément de langage en vogue), des biais cognitifs, du debunking, du fact-checking, et puis le fact-cheking de fact-checking, le contre-debunking, et ainsi de suite jusqu'à l'infini.

 

Les vidéos de Defakator se sont affinées au fil du temps, et personnellement j'apprécie le style ainsi que l'effort de ne pas mépriser ceux qui pensent différemment, même si, dans les commentaires, le mépris de son auditorat suinte quand même à la moindre occasion, car le respect ne se singe pas...

 

Le problème ici réside dans le sentiment de supériorité intellectuelle non-conscientisé par les gens de cette bulle de filtre qu'est la sphère du debunking version mainstream. En les écoutant au fil des années, et en réécoutant le raisonnement au fil de cette série vidéo, j'ai noté les points suivants :

 

 

- Inconscience du fait que les médias mainstream sont de très gros producteurs de fausses informations et d'informations biaisées. Il suffit pourtant d'ouvrir les yeux et de mettre en marche la boîte à esprit critique dont ils sont si fiers pour s'en rendre compte. Les services dits de vérification de l'information ne sont d'ailleurs pas en reste, j'en ai cité plusieurs exemples dans ce blog.

 

- Méconnaissance de la nature réelle des médias dits « alternatifs » ou dits de « réinformation », amalgamés en vrac au simple « complotisme », terme lui-même servant de piège sémantique (ou vortex sémantique, comme diraient certains) qui empêche de percevoir toutes les manipulations qu'il permet, et toutes les nuances qu'il efface.

 

- Méconnaissance donc également du contenu, et des informations vérifiées qui circulent dans ces médias, en tout cas parmi les plus fiables d'entre eux, qui peuvent être autrement plus instructifs que certains médias mainstream lénifiants et soumis à toutes sortes de biais dont on parle beaucoup trop peu dans leur sphère, alors qu'il me paraît peu plausible qu'ils les ignorent complètement. À mon avis, ils font inconsciemment le choix de se ranger derrière un courant mainstream qui les maintient dans leurs croyances et leurs certitudes, et ont une certaine tendance à ne mettre en avant que les infos risibles provenant de ses sites, et à éluder les autres, à moins qu'ils les ignorent tout bonnement (Par exemple, savent-ils ce qui s'est passé en Australie ou au Canada en terme de dérive totalitaire pseudo-sanitaire, et qu'en pensent-ils ? Je pense par exemple aux gens enfermés contre leur gré, aux personnes âgées ou aux adolescents molestés pour non port du masque, aux camionneurs privés de comptes bancaires. La réponse m'intéresse sincèrement).

 

- Très forte tendance à se complaire dans une vision d'eux-mêmes comme incarnant le camp de la vérité, ainsi que d'une la science indiscutable. Jamais de véritable remise en cause des concepts de « preuve », jamais d'évocation d'une possible dérive scientiste, et perpétuelle défense d'une science qui serait par essence parfaite dans ses imperfections, ce qui est la nature même d'un discours religieux... On pourrait en déduire qu'il est trop difficile pour eux de percevoir ces angles morts de leurs conceptions...

 

- Très forte tendance similaire à en conclure que, par conséquent, ils sont au plus près de la « démocratie », terme qu'ils se montrent incapables de réfléchir, notion qu'ils se montrent incapables de décortiquer et de critiquer, de remettre dans un contexte qui en mettrait à mal la véracité ou en tout cas l'exactitude voire la réalité dans le monde concret. Pour eux, développer des points trop éloignés du mainstream est vécu comme mettant en danger la démocratie, sentiment qui, de manière intéressante, sont à l'origine du récent « trop de liberté est liberticide » à la Enthoven, ce « philosophe » déjà bien trop notoire...

 

- À force de raisonner avec de faux paradigmes et des concepts limités et jamais réfléchis ni analysés, ils tirent des conclusions limitées à ce que leur bulle de filtre leur permet d'appréhender et la boucle est bouclée : les autres sont dans une bulle de filtre, mais eux prétendent à l'objectivité, à l'exhaustivité, et à faire vivre la « démocratie ».

 

Dans une des dernières vidéos de la série, par exemple, Defakator explique que tout sondage effectué sur un réseau social ne peut être que biaisé, ce qui est rigoureusement exact. Dans cet exemple, il montre un contre-sondage effectué sur un réseau social à partir d'un sondage effectué vraisemblablement par un média grand public. À aucun moment il ne sous-entend que ce premier sondage pouvait lui aussi être biaisé, ce qui est pourtant presque nécessairement le cas, comme on le sait dès lors qu'on a un peu étudié ce sujet des sondages et instituts de sondage. En effet ce sondage est qualifié positivement comme un sondage « classique par méthode des quotas », comme si cela avait une quelconque valeur scientifique. De fait, le résultat de ce premier sondage a été obtenu en ciblant un public qui avait lui-même subi deux ans de matraquage médiatique par la peur autour du covid, dont toute personne lucide aura observé l'impact sur la population. Tous les sondages sont par essence sujet à de très nombreux biais, et n'ont aucune valeur de vérité, ils peuvent tout au plus représenter une prise de température à un certain endroit d'un plan d'eau, qui ne vaut pas pour tout le plan d'eau. Ce n'est qu'une indication, certes un peu plus plausible qu'un sondage sur un réseau social. Répétons-le : il n'y a pas et n'y aura jamais de neutralité dans les médias, dans aucun média.

 

Et tout ceci, c'est encore oublier de dire que les sondages ne sont pas, de toute façon, des outils d'information en premier lieu, mais bien d'abord en soi des outils de manipulation et de façonnage de l'opinion. On peut choisir de ne pas les voir ainsi, mais ce choix n'est pas plus neutre que la manière dont ils sont utilisés pour infléchir des élections, préparer un public sur le principe dit de l'amorçage, et ainsi de suite. Pas mal de chercheurs en science sociale ont fait ces démonstrations, et il ne serait pas simplement naïf, mais carrément stupide selon moi de croire qu'un sondage, particulièrement dans le domaine politique et sociétal, n'est jamais commandité pour des objectifs bien particuliers. Sans quoi, ils ne seraient pas publiés... et d'ailleurs, les seuls sondages non publiés sont probablement réellement proches de quelque chose que l'on pourrait qualifier d' « informatif », puisque ceux-là sont commandés pour informer celui qui le fait, et non pour être exposés à un public : tout ce qui est exposé à un public véhicule la volonté du commanditaire, qu'elle soit bénigne ou plus sournoise, sinon ce ne le serait pas. Amusant et intéressant d'ailleurs que Defakator souligne certains biais sociaux ou parle du biais de simple exposition, sans les voir à l’œuvre dans la sphère mainstream, ou concernant les sondages... Cela en dit très long.

 

Pour enfoncer le clou, la vidéo de conclusion expose d'ailleurs ni plus ni moins que la bulle de filtre dans laquelle vit Defakator, avec tous les tweets de gens qui pensent pareil concernant la crise... Confirmant définitivement mon diagnostic... Et malgré sa volonté louable de réconciliation, je ne peux m'empêcher de me dire que le mal est fait, et d'y voir la tristesse de l'embrigadement organisé par l'état lors de cette phase absolument déplorable (sur laquelle nous n'avons pas encore tiré le rideau, et qu'on essaye de réactiver dors et déjà avec d'autres « pandémies »).

 

C'est toujours la même confusion qui revient autour de cette crise : les statuts de vax et non vax se fondent dans un pseudo-débat antivax contre provax alors que ce n'est pas du tout la même chose, et que le problème ne se situe pas à ce niveau, mais à celui de l'instrumentalisation du débat par l'obligation à demi avouée et non pleinement assumée (cf annexes) qui a violé les droits fondamentaux des gens, qu'on veuille l'admettre et le regarder en face, ou non. Et ce avec un produit expérimental, ce qui est un point essentiel qui est souvent dénié ou passé sous le tapis.

 

Et bien moi, et même s'il s'en est parfois fallu de peu, je n'ai perdu aucun ami (même si ça n'a pas forcément été facile avec tout le monde et qu'il a fallu se couper de certains univers trop conditionnés) parce que je respecte les choix de chacun, et parce que j'ai eu à la fois l'habileté et la chance de m'entourer de gens aussi tolérants. Il n'y a pas de dogmatique ni de scientiste dans mon entourage. Et je déplore d'avoir cependant fait partie des victimes d'une discrimination éhontée qui n'existerait pas si nous vivions encore dans un système réellement sain et démocratique. Non. Ceci n'existe plus, même si ces valeurs humaines peuvent encore renaître, et le feront sans doute un jour.

 

Mais revenons-en à nos redresseurs de complotistes... Doit-on conclure qu'ils s'aveuglent volontairement ?

 

Tout d'abord, je crois qu'un des fonds du problème dans la mentalité des redresseurs de vérités est qu'ils ne se remettent pas en cause car ils sont trop occupés à cette attitude missionnaire, derrière les slogans ahurissants tels que « la désinfo tue ». On pourrait arguer que la propagande de guerre trouvée dans les médias mainstream parvient au même résultat, mais à très grande échelle, mais quand on ne regarde que dans une seule direction, on ne peut pas voir ce qui se passe dans son dos.

 

Par ailleurs, nous avons vu que, selon toute vraisemblance, il leur manque l'accès à certaines clefs. Que s'il y a en effet une dérive paranoïaque chez certains, il y a une autre dérive parallèle et similaire chez les redresseurs. Une prétention à l'objectivité, une adhésion au récit officiel en toute circonstance, certes pas forcément absolue mais en tout cas constante.

 

Je pense que le point essentiel, le nœud à la fois psychique et épistémologique pour comprendre leur position est qu'ils se réfugient derrière la notion de plausibilité.

 

 

Plausibilité et conformisme intellectuel

 

La plausibilité est un autre impensé (après ceux cités plus haut) de leur mode de pensée, comme un écueil sur lequel s'échouent toutes les tentatives pour les ouvrir à une autre façon de voir, qui repose aussi sur le conformisme intellectuel.

 

Dans un ancien article, je dénonçais les limites et les écueils du rasoir d'Ockham, qui est un instrument de pensée critique utile mais inconsistant qui peut aboutir ni plus ni moins qu'à valider un biais de confirmation. Rien n'indique que le rasoir d'Ockham ne sera pas constamment utilisé pour construire un raisonnement ad hoc et valider une préférence pré-existante. C'est ce à quoi nous assistons. On part, par exemple, du présupposé que la presse mainstream est la plus fiable, on cherche la désinfo en permanence chez ses détracteurs, on détecte leurs erreurs, et on aboutit à la conclusion qu'en effet, la presse mainstream est plus fiable que l'avis de n'importe quel utilisateur d'un réseau social qui l'utilise comme le PMU du coin. On aura omis d'avoir la même attitude et d'appliquer la même méthode avec la presse mainstream, et le tour est joué. C'est simplement ce que j'ai observé un nombre incalculable de fois avant la vidéo dont je discute ici, et qui confirme ce constat une énième fois. Les debunkers du fact-checking officiel sont de fait tous dans le camp opposé, parce que ce camp opposé part du présupposé inverse, et aboutit en effet à valider son propre biais de confirmation, mais il y a une différence : souvent, les gens de ce camp étaient dans l'autre au départ, et ont fait marcher leur esprit critique (peut-être pas forcément de la manière la plus excellente, mais souvent au moins l'intuition semble juste).

 

L'erreur consiste, dans un cas comme dans l'autre, de conclure que la presse ou que les « complotistes » sont systématiquement dans l'erreur ou le mensonge... Il n'y a pas que des mensonges dans la presse, et il n'y a pas que de la paranoïa mal placée chez ceux qui dénoncent ces mensonges... Ce qui abolit ce sacré foutu débat binaire entre le camp de la vérité et le camp du délire. Il y a simplement des abus et des arguments valables des deux côtés, par contre la presse est censée faire son boulot avec professionnalisme, et c'est bien ce qu'on lui reproche à juste titre de ne pas faire assez souvent...

 

 

Le biais de conformité

 

Pour terminer mon raisonnement, je me dis que, vu que le camp des redresseurs de vérités voit les bulles et les pailles des autres, mais pas ses poutres, en évoquant constamment les biais dans lesquels les autres tomberaient, mais pas eux, il serait bon de parler de biais de conformité. Ce que je veux dire, c'est qu'ils tombent régulièrement dans ce travers qui consiste à croire qu'un point de vue conforme à une opinion dominante est forcément le plus vrai, car il serait le plus plausible, sous prétexte qu'il serait le plus courant. Ce n'est peut-être pas exactement ce qu'ils pensent (car je pense qu'ils savent qu'une opinion majoritaire n'est pas nécessairement conforme à une « vérité scientifique » établie, et rappellent même souvent que « le bon sens » ne peut rien face à la toute puissance qu'ils veulent bien accorder à la méthode scientifique, dans leur système de représentation), mais c'est en tout cas ce qu'ils pratiquent. En effet, dans cette pratique, ce que disent les médias mainstream est majoritairement traité comme une parole d'évangile. J'attends toujours de voir des critiques rigoureuses des médias dans des groupes comme la Tronche en biais ou les sceptiques du Québec... Ils sont majoritairement occupés à employer la presse (qui pourtant trahit constamment la science) et les études scientifiques (qui pourtant sont régulièrement dévoyées, détournées et instrumentalisées par des intérêts puissants) pour faire valoir leur point de vue, c'est à dire qu'ils recherchent une validation par l'autorité médiatique et scientifique auxquelles ils se plient. C'est une attitude qui n'a rien de scientifique ou d'intellectuellement rigoureuse, et tout de la religion. Car la religion promeut le conformisme, et que la conformité semble être leur première boussole. Ce n'est ensuite que par jeu intellectuel que certains vont s'attaquer à des idées reçues, et toujours afin de démontrer la supériorité de la science, dont certains ne verront jamais les limites, car ils n'ont pas cette aptitude (et encore moins cette volonté ou cette envie).

 

Et, à la fin de ce parcours sans rigueur, le biais de conformité nourrit le biais de confirmation, et alimente leurs présupposés originels, de sorte qu'ils n'émergent jamais de cette boucle, tout en dénonçant le fait que d'autres ne le font pas... non plus. En bref, ils dénoncent un travers qu'ils pratiquent tout particulièrement, sans le voir.

 

 

En d'autres termes :

 

Il faut se pencher sur le MBTI pour comprendre qu'ils jouent simplement leur rôle de gardien du paradigme en place. Étant certes dotés de capacités de raisonnement de bonne tenue, mais pas dotés de la capacité à prendre conscience d'autres phénomènes liés à la psyché et à la conscience, il leur échappe complètement qu'il existe tout un univers de la pensée en dehors du leur, qui est loin d'être ridicule comme la plupart d'entre eux le croient. Et si leur « science » commet des erreurs que nous voyons, cet autre univers de la pensée n'est pas sans écueil lui aussi, certes, mais il a d'autres mérites, comme celui de l'exploration, d'une certaine forme d'intuition et de prédiction qui, certes, ne fonctionnent pas selon des schémas prévisibles selon la science, mais qui cependant existent réellement, et ont un intérêt non négligeable pour la vie, pour la recherche, pour la création, et pour éviter de tomber dans les pièges de l'intellectualisme et du rationalisme pur et dur, choses qui restent dans la zone de non-perception de ces gens plein de bonne volonté, mais dont la tendance à une prétention à détenir une vérité objective, neutre et indiscutable tend à fortement agacer celui qui a compris qu'il n'existe rien de tel qu'une vérité de ce genre, car tout s'interprète, se traduit et se trahit sémantiquement, n'en déplaise à ceux qui croient qu'un langage mathématique serait pur et infaillible...

 

Et c'est la spirale dynamique, entre autres, qui nous permet de comprendre pourquoi certaines personnes restent coincées dans des paradigmes de conscience limités... Faire une recherche sur mon blog sur ces notions, si cela vous intéresse, car déjà abondamment développé.

 

 

 

 

Pour conclure, ces gens ont raison d'alerter sur les dérives des réseaux sociaux, qui sont nombreuses, et d'ailleurs personnellement je n'y mets pas les pieds (à part quand un ami m'envoie un lien). Ceci dit, cette démarche n'a pas beaucoup de valeur lorsqu'elle sert elle-même l'illusion d'une objectivité et d'une neutralité qui n'existent pas. Les médias mainstream, les réseaux sociaux, les médias de réinformation ont tous leur raison d'être, et doivent pouvoir cohabiter et même débattre, ce qui n'est pas près d'arriver dans un monde où l'on range les médias mainstream dans le camp du bien et de la vérité alors qu'ils véhiculent avant tout les intérêts de leur possesseur, d'une manière tout aussi confuse que le brouillard de la vidéo, et où, en effet, la tendance paranoïaque se concentre dans certains coins du net, loin de ces médias de milliardaires (et à cause de la défiance engendrée par ceux-ci mêmes, il serait bon de le comprendre et de se le mettre dans le crâne une bonne fois pour toutes) qui ne s'intéressent absolument pas à la neutralité, puisque cette neutralité, il faut le dire, les emmerde. Sur ces sujets, se référer notamment aux anciens travaux de Chomsky (là aussi, références sur le blog mais surtout un peu partout sur le net et dans ses bouquins), en particulier sur la dynamique de l'auto-censure dans la presse.

 

Avant de boucler ce texte, juste quelques mots pour prévenir que je vais désormais essayer de revenir à certains formats d'articles laissés à l'abandon, comme la démarche de curiosité et d'autres sujets borderline que j'abordais autrefois, passés totalement au second plan derrière le delirium covidiste notamment. Sur ce, je vous laisse sur quelques annexes en rapport avec ce que je viens d'écrire.

 

 

Annexes avec les derniers liens en rapport

 

Je me concentre ici sur deux articles récents et assez illustratifs de mon propos, alors que je pourrais en rajouter des centaines pris dans mes articles de ces derniers mois et dernières années, mais cela va me permettre de développer un peu.

 

Ainsi, nous découvrons ceci sur le blog de Bruno Bertez :

 

https://fr.sott.net/article/40164-Biocides-en-Espagne

 

Pour être honnête, je n'ai jamais prêté vraiment d'attention à ce sujet, et n'y ai jamais vraiment cru, sans pour autant le rejeter (ne tombant pas dans le piège de la plausibilité, justement). Voilà que me tombe toute crue dans les bras cette info, et visiblement, depuis 2015 déjà, on ne se cache même plus vraiment. Il semble que les chemtrails ou épandages chimiques en plein ciel soient donc passés de « théorie complotiste à se rouler par terre » à « fait réel assumé et planifié par certains gouvernements » puisque les ordonnances ont été publiées et sont vérifiables par tout un chacun. Combien d'autres théories complotistes finiront par être validées par les faits, les médias officiels et les gouvernements eux-mêmes ? Ce n'est pas le premier, loin s'en faut, ce n'en est qu'un de plus à ajouter à cette liste...

 

Pour ceux qui doutent ou ne maîtrisent pas l'espagnol, faites comme moi, ouvrez le PDF et faites le traduire (car oui, je vérifie mes infos, du moins la plupart du temps). Cela veut bien dire ce que cela veut dire.

 

 

Et pendant que le narratif covidiste a essentiellement été tenu par des médecins de plateau pétris de conflits d'intérêt et sans aucune qualification en épidémiologie, relayés par des médias en manque de sensations qui avaient besoin de surfer sur la vague et – qui sait ? – de servir certains intérêts, la stratégie covidiste continue à se déployer, quoiqu'en pensent les redresseurs d'objectivité qui se croient en démocratie sans apercevoir le glissement totalitaire :

 

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/07/la-commission-europeenne-prolonge-le-passe-sanitaire-sans-debat-parlementaire/

 

Certains passages sonnent comme un refrain jamais entendu par les experts en neutralité :

 

« Nous avons été de ceux qui, dès le début, avaient soutenu que ce passe sanitaire reposait sur une logique industrielle qui le rendrait durable et incontournable. Le cartel de la presse subventionnée jugeait alors qu’il s’agit de “complotisme”. En fait de complotisme, nous avions simplement un temps d’avance sur l’actualité.

 

Mais, dans ce malström, il reste une bonne nouvelle : la Commission a commis l’erreur d’écrire noir sur blanc que le passe sanitaire vise à inciter à la vaccination, et non à prévenir la propagation de l’épidémie. Cette précision met à terre toute la doctrine du Conseil d’Etat français sur le sujet. On se rappelle que ce Conseil a soutenu que le passe sanitaire ne portait pas d’atteinte disproportionnée aux libertés parce qu’il limitait les contagions, et qu’il n’était en rien une obligation vaccinale déguisée. »

 

Dois-je vraiment ajouter quelque chose ? Dois-je vraiment rappeler l'étiquette d'antivax collée à ceux qui refusent cet abus ? Abus totalement injustifié par l'inefficacité et le manque de recul de ces injections, sans même parler de leur dangerosité ou même de l'absence de nécessité d'y recourir étant donnée la banalité de la maladie (maintenant connue comme moins grave que la grippe dont la vaccination est parfaitement facultative et à la volonté de chacun). Abus ne pouvant s'expliquer que par l'effet pompe à fric, le besoin de conditionner psychologiquement la population, ou les deux à la fois.

 

 

Tant que je suis là, 4 liens qui traînent dans mes notes, comme ça je ne les oublierai pas, ou ne les publierai pas un mois ou deux après qu'ils soient parus. Les trois premiers sur la crise pseudo-sanitaire, et un dernier sur le désastre états-unien :

 

https://www.francesoir.fr/societe-sante/les-masques-sont-responsables-d-un-plus-grand-nombre-de-deces-covid-selon-une-etude

 

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/05/31/veran-a-t-il-couvert-des-milliers-de-vaccinations-illegales-de-jeunes-enfants-par-isabelle-hock/

 

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2022/06/02/l-afrique-les-pays-brics-et-les-republicains-americains-bloquent-le-traite.html

 

https://lesakerfrancophone.fr/la-fin-de-lenfance

 

Enfin, sur le biais de conformité : 

 

https://www.contrepoints.org/2015/05/26/208874-le-biais-de-conformite

 

https://meltis.fr/efficacite-professionnelle/intelligence-collective-en-entreprise-6-conseils-de-management-pour-surmonter-le-biais-de-conformite/ 

 

Et rappelez-vous : dans le totalitarisme, avec les mensonges officiels, le résultat n'est pas qu'on ne croit plus les mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien.

 

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