Réflexions sur une situation inédite - 1 : les masques, symbole et rien de plus ?
Je me sens dépassé par les événements.
Je n'ai jamais autant accumulé d'informations et de nouveaux savoirs que ces derniers mois, et comme c'est toujours le cas dans ces moments là, je me sens plus confus et incertain qu'habituellement. Le savoir a cette force de vous faire sentir ignorant, à la fois exalté et perdu.
J'ai mis le blog en pause depuis un mois, après avoir posté ma liste de faits et études sur la pandémie, que je linke ici même :
http://seilenos.canalblog.com/archives/2020/06/15/38370368.html
J'ai beaucoup de références à ajouter à cet article, ce que je ferai dans les prochains jours, mais j'ai aussi beaucoup trop d'articles en attente, alors que mes références s'accumulent sans que je parvienne à me décider quoi en faire. Je voulais présenter des réflexions sur la situation actuelle, incroyablement agitée et qui semble toujours en accélération, je voulais aussi livrer un article sur la démarche de curiosité avec pour thème l'ufologie, ainsi qu'un autre dans la même série, et j'ai encore deux autres articles en attente avec quelques notes, et la situation actuelle me paraissait également idéale pour relancer ma chronique d'un monde en vrac et pourtant je n'y arrive pas.
C'est qu'en fait, la situation est à nulle autre pareille. Elle nous travaille tous au corps et à l'esprit, et ne peut être traitée décemment par un simple article particulier ou dans la continuité d'une série déjà en cours. La situation est exceptionnelle et historique, et je ne sais par quel bout la prendre, car je suis au fond trop conscient qu'au bout du compte elle m'échappera comme elle échappe à ma compréhension, et les palabres éternelles des débats d'opinion qu'on peut rencontrer sur internet m'ont repoussé dans ma solitude.
J'ai essayé la marche, j'ai essayé le divertissement dans les jeux vidéo, j'ai envisagé la méditation, ou encore d'aller chercher des réponses dans le chamanisme, mais je sais que tout cela n'est que fuite. Fuite d'un vide profond qui répond à l'hyper-agitation du monde moderne qui nous emporte tous comme un torrent lent et interminable, mais d'une puissance majeure.
J'ai compté que j'ai laissé en plan presque une quarantaine d'articles en l'attente de mise en forme, de réflexions et de commentaires de ma part et puis je me suis dit « à quoi bon » ? A la fin, chacun aura sa propre vision de la situation, qui sera biaisée, partielle, subjective, à la fois vraie et fausse. Pourquoi mes commentaires sur mon blog vaudraient-ils mieux que ceux de n'importe qui d'autre, dans une telle période d'incertitude ?
Néanmoins, un aspect de cette situation ne cesse de retenir mon attention, qui est celui du comportement humain lui-même au sein de cette crise aux multiples aspects. Comme il me semble que c'est là peut-être la spécificité de mon angle de vision, en tant qu'écrivain, que de parvenir à observer les comportements humains à partir de mon expérience personnelle, dans un aller-retour entre ma propre intériorité et l'analyse de l'extériorité, peut-être devais-je au moins tenter d'écrire à partir de cet angle.
Le travail laissé en plan pour le blog me semble harassant et fastidieux, aussi me dis-je que livrer mes réflexions de manière vivante serait finalement plus intéressant pour moi, et qui sait pour le lecteur aussi.
Le point d'achoppement de mes réflexions tourne autour du conditionnement de masse, une fois de plus. C'est sans doute que j'ai une constitution mentale qui me pousse à remarquer toujours ce vice des humains que de s'agglomérer selon des idées, souvent des idées reçues, avec généralement une dynamique liée à rien de plus rationnel que la foi. Il ne m'est pas donné d'ignorer ces faits, et d'avoir la paix de l'esprit face aux comportements humains les plus incongrus, les plus irréfléchis, les plus conformistes, qui sont aussi à l'arrivée les plus menaçants pour tous, alors qu'ils sont faits en principe pour préserver le tissu social. Comme si la connerie était le collagène de la société.
J'ai donc décidé de mettre ma série sur la démarche de la curiosité à part, car j'y aborde des sujets trop hétéroclites pour ne pas risquer de diluer les réflexions que je m'apprête à faire dans cette nouvelle série dont cet article sera l'introduction, et dont j'ignore combien de numéros elle durera. Dans cette série, je tenterai de faire suivre à mes lecteurs le fil et la logique de ma pensée, dans cette période qu'il faut aussi traiter tout particulièrement.
Comme point de départ de cette introduction, cette vidéo avec le professeur Denis Rancourt me semble tout à fait indiquée.
Auteur de l'article « masks don't work », le professeur nous explique en substance que nous nous sommes comportés comme des animaux ayant repéré un danger inconnu de loin, qui sont montés dans les arbres et n'arrivent plus à en redescendre. Une panique traumatique s'est emparée de l'humanité, et il est ironique, alors que le professeur nous donne des arguments plutôt convaincants que la maladie ne se transmet pas comme on le dit (Raoult allait dans un sens assez proche dans son audition récente, où il expliquait que des preuves montrent que ce type de maladie se répand plus par contact que par gouttelettes) et que les masques ont donc une utilité toute relative voire nulle, qu'il ait fallu attendre juillet août pour que le gouvernement décide qu'il allait devenir obligatoire, quand bien même on s'en était passés depuis deux mois de déconfinement sans seconde vague...
https://francais.rt.com/france/76931-premier-ministre-jean-castex-prend-parole-devant-senat
Nous voici donc captifs d'une décision gouvernementale supplémentaire, qui certes ne nous enferme pas cette fois chez nous, mais enferme les visages de nombreux travailleurs et visiteurs derrière une membrane qui rend le monde un peu plus laid et repoussant qu'il n'était déjà, et ce pour une durée indéterminée, puisque comme chacun sait, dans ce beau pays, les mesures exceptionnelles peuvent durer indéfiniment voire éternellement. Rappelons-nous que le plan vigipirate est en vigueur depuis pas moins de 25 ans, et que l'état d'urgence, toujours augmenté, persiste depuis également plusieurs années. La pandémie n'en sera qu'une autre occurrence, et vous pouvez vous attendre, qui sait, à devoir encore porter des masques à chaque visite dans les magasins, les banques, les cinémas, les restaurants, les administrations françaises, dans encore deux ans, cinq ans, vingt-cinq ans... Si vous avez le malheur de travailler dans un de ces secteurs, c'est peut-être à vie que vous devrez désormais porter un masque au moins huit ou dix heures par jour, quand bien même son efficacité reste à démontrer, et quand bien même ils sont connus pour causer des maux de tête selon des études dans les milieux médicaux. « Tout le monde » finira accoutré comme un chirurgien, et le fait de porter un masque seul dans sa voiture se normalisera, aujourd'hui défendu par diverses pauvres excuses, comme j'ai pu m'en apercevoir...
Tout ceci pourrait se comprendre, si l'on avait réellement affaire à une maladie extrêmement dangereuse, mais à l'heure actuelle, et comme cela est démontré dans mon premier lien, il ne s'agit que d'une énième touchant le système respiratoire, et causant une mortalité comparable à la grippe.
De nombreux sites sur le penchant alarmiste se sont faits la chambre d'écho de ce genre de politique immesurée, notamment les-crises.fr, qui a véritablement tourné du côté obscur de la force, où il est désormais extrêmement ardu de poster un commentaire, où la politique éditoriale a vraiment baissé en qualité, malgré toujours une minorité d'articles d'intérêt, et où, comme cela le laissait supposer depuis des années, l'ego du taulier a vraiment pris le dessus. Mais ne nous attardons pas sur ce cas particulier désolant, quoiqu'assez représentatif à mes yeux de ce que peut être un site « contestataire » visant en fait à poser certaines bornes aux débats... Site chomskiste pratiquant assidûment les travers expliqués par Chomsky lui-même, comme je l'ai déjà démontré maintes fois.
Bref, ce monde là me répugne. Je ne fais pas moi-même totalement partie de cette société, étant officiellement handicapé et donc dépendant de la « générosité » de l'état, je n'ai pas d'obligation à fréquenter les « lieux publics clos » quels qu'ils soient, et étant de tendance autiste, j'ai tendance à éviter fortement les lieux de rassemblement. Depuis le début de ce siècle, j'ai du aller 4 ou 5 fois au cinéma, et à peine plus en bibliothèque, quoique ce soient encore des lieux pouvant être assez calmes qui ne me rebutent pas fondamentalement. Et cependant, étant né dans la ville d'une des plus grandes fêtes foraines de France, j'apprécie encore assez ce genre de lieu, occasionnellement, et j'ai aujourd'hui vraiment peur pour tous ceux qui pratiquent des métiers tels qu'artiste, forains ou sportifs, qui aujourd'hui peuvent encore moins pratiquer leur gagne-pain que les restaurateurs ou les gérants de cinéma. Je ne pleurerai pas sur les discothèques, centres de pollution sonore urbaine et cause de décès sur les routes nocturnes dans les campagnes, mais il y a aujourd'hui toutes sortes de métiers liés au divertissement et à la culture qui ne peuvent tout simplement plus exercer. Est-ce que le gouvernement a pris cela en compte dans sa décision d'imposer le masque et la charge psychologique qui l'accompagne, alors que l'on dit que la dépression a effectué une progression galopante dans le pays ?
Dépressions sans doute dues au stress et au chômage en grande partie. À la perte de sens d'un mode de vie urbain moderne qui en manquait déjà cruellement, aussi.
Dans un monde où tout semble dangereux, où le moindre contact avec une personne ou un objet infecté est présenté comme potentiellement mortel pour soi ou ses proches, avec l'injonction de protéger et de se protéger, les masques semblent une mesure dérisoire et symbolique destinée à rassurer à défaut d'autre doudou ou gri-gri, causant en fait l'effet inverse, en rappelant à chacun et à chaque instant l'existence d'une menace sourde et muette. Existence hypothétique, invisible, s'insinuant dans les narines comme dans les esprits, insidieusement, sournoisement, et causant une modification de la psychologie des masses par le biais des individus.
Je les vois, les gens, sur différents sites, réclamer le masque, le gel, les gants, la sécurité, l'immortalité. Nécessité pour tous de se protéger soi-même et les uns les autres, à son corps défendant et au risque de l'ostracisation par jugement d'impureté physique et morale... Un monde pesant et aseptisé, qui me rappelle que j'ai aussi un essai en attente d'écriture sur cette omniprésence de l'asepsie dans le monde moderne. Nous irons dans l'asepsie jusqu'à désinfecter la planète de notre présence en nous détruisant par refus de contact avec le monde, car le refus de contact implique le recul de la sensibilité, lorsque toutes les émotions, toutes les relations que nous avons avec nous-même, les autres et le monde, sont colonisées par la peur et non par un virus qui n'est qu'un micro-organisme parmi tant d'autres que nous repoussons avec celui-ci, alors qu'ils sont nos éléments constitutifs...
https://fr.sott.net/article/35861-Les-preuves-irrefutables-de-l-origine-humaine-du-Sras-Cov-2#
Le fait est pourtant que l'épidémie est terminée, ou à tout le moins, en pause dans notre continent :
https://fr.sott.net/article/35904-Covid-19-Pas-de-panique-regardez-les-courbes-des-deces
D'autres faits, également, démontrent notre ignorance sur laquelle se basent nos prises de décisions les plus cruciales et les plus marquantes pour l'humanité présente et à venir :
https://www.la-clau.net/info/13558/le-covid-19-detecte-dans-les-eaux-de-barcelone-de-mars-2019
Il est pourtant possible de questionner ces idées qui ont déjà fait leur chemin dans l'esprit du plus grand nombre, au point de parvenir au statut de dogmes. Ainsi, je liste ici des articles de réflexion et de contestation des idées reçues, plutôt que de les ajouter dans ma liste qui repose plus sur des faits.
Sur la fin de la vague épidémique en Europe et en Israël (alors qu'on ne cesse de nous parler d'une seconde vague hypothétique, voire de la relance déjà actuelle de l'épidémie sur la base de suspicions peu convaincantes et de quelques « clusters » ici et là... à noter que je ne nie pas la possibilité d'une seconde vague, puisqu'elle est intervenue dans quelques régions, notamment l'Afrique du nord et l'Europe de l'est, mais dans des proportions tout à fait limitées et sans hécatombe ni débordement des hôpitaux, qui sont pourtant les fondements des « raisons » et de la psychose actuelle autour de l'épidémie imposant des mesures exceptionnelles) :
https://bonpourlatete.com/actuel/crise-du-coronavirus-des-nouvelles-mesures-pour-quoi-faire-1
http://versouvaton.blogspot.com/2020/06/mortalite-toutes-causes-confondues.html
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/comment-se-gargariser-d-avoir-225132
Vidéo youtube : Le professeur Yoram Lass : l'epidemie Covid 19 est finie !
Sur les tests et la perpétuation déraisonnée de la paranoïa de masse :
D'autres visions sur la situation :
https://www.mondialisation.ca/pandemie-covid-19-dessine-moi-un-idiot/5646955
Vidéo youtube : Valeurs, Engagements, Deconfinement Carlos TINOCO, Sandrine GIANOLA
Un pdf qui donne une perspective de l'épidémie de 2009, fournissant des points de comparaison avec la situation actuelle :
Epidémie de grippe (A)H1N1 de 2009 en Belgique et en Irlande
Un article parlant de l'efficacité supposée des masques, pour contrebalancer d'autres infos données :
Sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine :
https://www.financialafrik.com/2020/07/02/hhydroxychloroquine-une-etude-americaine-qui-change-tout/
Vidéo youtube : Des mots et des chiffres
Et enfin, un article de dedefensa pour réfléchir encore d'une autre manière :
https://www.dedefensa.org/article/covid19-et-la-rebellion-du-temps
Je laisse ici en suspens cette réflexion, qui se veut une introduction qui donnera lieu probablement à diverses suites, car il serait bien prétentieux de présenter même une ébauche de conclusion à ce stade. Je confesserai simplement l'impression qui domine chez moi en revenant à la toute première vidéo proposée ici : nous avons définitivement surréagi à une menace qui, si elle n'est pas virtuelle, reste cependant tout à fait dans les mêmes proportions que d'autres menaces pathologiques auxquelles nous ne réagissons pas du tout de la même manière. Il y a dans ceci quelque chose de troublant, de perturbant, et je continuerai donc d'explorer cette piste plus avant très bientôt.
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