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L'Oeil du Selen
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22 juillet 2020

Réflexions sur une situation inédite - 6 et fin : Garder l'espoir, la mémoire, et passer à autre chose

 

J'ai discuté ces derniers temps avec des gens et des commerçants de ma commune, qui a été touchée par le coronavirus, bien que de manière modérée. Les derniers cas dont on parle remontent à un mois. Certains d'entre eux étaient assez sérieux, même s'il n'y a pas eu d'hospitalisation. Depuis, les choses sont revenues à la normales, et comme les chiffres le montrent, il ne se passe plus rien. Pourtant, un tiers des gens portaient des masques. Chaque jour, de nouveaux articles tirent la sonnette d'alarme sans que les informations positives ne soient jamais véhiculées... On sait pourtant que les nouveaux virus ont tendance à devenir plus contagieux et moins virulents avec le temps, ce qui semble se vérifier actuellement avec une légère remontée, certes, des contaminations, mais l'augmentation annoncée demeure pourtant quasiment invisible dans les statistiques des établissements hospitaliers, comme je l'ai déjà montré, et comme cela se confirme encore aujourd'hui.

 

Ceci sera peut-être le dernier épisode de la série, du moins en ce qui concerne la première partie de ces réflexions jetées par écrit, car il faut bien passer à autre chose à un moment donné. Pour conclure cette première partie, je reviendrai brièvement sur quelques phrases qui me restent en tête.

 

Comme par exemple, celle-ci, dans l'article d'agoravox cité hier :

 

« Je sais pas vous, mais je sens que je vais craquer… et me démettre. »

 

Si cela ne vous fait pas froid dans le dos, je ne sais pas quoi ajouter... Un ami m'écrivait aussi ceci, il y a deux jours, à propos de cette situation :

 

« Personne n'y croit mais tout le monde croit à ce qu'il faut pour que ça fonctionne quand même. »

 

Bien sûr, c'est une figure de style. Nous savons bien que certains y croient, beaucoup même. Mais ce qu'il voulait dire est que nous croyons aux vertus de la sagesse, de la docilité, de la non-violence, à notre impuissance, à la nécessité de se soumettre même à l'iniquité, et peut-être même croyons-nous que la lâcheté est au fond une très grande vertu. Cela peut signifier une infinité de choses, au fond, mais cela signifie en tout cas qu'effectivement, nous ne nous opposons pas à cet ordre social.

 

Je me rappelle d'avoir lu des études en psychologie qui montraient que râler aide à se soumettre. Cela apparaît dans les expériences de Milgram, notamment : ceux qui perçoivent la violence de l'expérience commencent par protester contre celles-ci et, parmi eux, beaucoup se contentent précisément de protester, et continuent à déclencher les décharges électriques fictives auxquelles ils croient. Ils ont ainsi reporté la responsabilité de leur acte cruel sur celui, en blouse blanche, qui leur demande de l'exercer. Il n'en demeure pas moins que ce n'est pas celui en blouse blanche qui l'accomplit, mais bel et bien eux mêmes.

 

Je ne veux pas me contenter de râler dans le vide, et j'agirai quand il sera temps. C'est pour cette raison que je n'écrirai plus d'autre article de cette série pendant un certain temps, afin de me re-concentrer sur les choses plus passionnantes et enthousiasmantes, comme les articles en friche sur la démarche de curiosité.

 

De manière amusante, alors que j'écris ces phrases, sur Arte tourne le film « L'histoire sans fin », juste au moment où la créature de l'ombre dit « Ceux qui ont perdu l'espoir sont faciles à soumettre ».

 

Je n'ai pas perdu l'espoir.

 

Mais comme je ne veux pas en remplir des tartines, je laisse la parole à deux auteurs d'Agoravox, avant mon dernier laïus :

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/obligation-du-port-des-masques-225860

 

https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/nos-amis-les-microbes-225867

 

J'en profite pour relayer l'info qui circule en ce moment et est mentionnée dans l'un des articles :

 

https://fr.blastingnews.com/international/2020/05/coronavirus-en-chine-deux-garcons-meurent-en-cours-de-sport-alors-quils-portaient-des-masques-003138119.html

 

Cela ne prouve rien en soi. Cela montre seulement, si cette information – que je n'ai pas pu vérifier – est vraie, que l'absurdité peut tuer. Et même si cette information est fausse, cela n'enlève rien à ce fait. L'absurdité tue. Elle a certainement tué de tous temps, mais plus encore pendant le confinement – voir les propos de Denis Rancourt – et elle tue au moment où je tape sur ce clavier. Revoyez la première citation de cet article... Combien de désespérés ? Combien de rendus fous ? Combien de citoyens noyés dans l'impuissance, étouffés par l'absurdité et par l'arbitraire ? Combien enragent, combien n'en peuvent plus, et d'autant plus qu'ils se sentent en décalage avec tous les soumis et tous ceux qui ne se posent jamais la moindre question véritable quant à ce qu'on nous impose ?

 

Je ne suis pas parvenu à ce point de la folie, de la rage ou du désespoir. Je tâche de me nourrir l'esprit sainement, d'occuper ma vie sainement. Mais je suis probablement autiste, et les contraintes, les changements d'habitude, l'irrationnel, et toutes sortes d'incohérences néfastes que j'observe déjà au jour le jour par cette époque, me sont difficiles à supporter d'ordinaire, et désormais quasiment insupportables. Le masque obligatoire n'est qu'un énième symbole de ces aberrations quotidiennes, perpétuelles, et qui aura chez moi fait déborder le vase de l'injustice, du sentiment d'insulte à l'intelligence. Car tout ce que je vois est en décalage avec le réel, avec le factuel. Je ne peux pas avaler tant de couleuvres, mon estomac est trop fragile. J'en vomis des serpents.

 

Mais pourtant, je suis serein. Sauf quand je pense à tout cela. A ce test de soumission, à la pénibilité de cette contrainte pour les plus jeunes, les asthmatiques, certains handicapés – y compris des autistes dont la sensibilité corporelle et psychique est par nature exacerbée, j'en sais quelque chose – pour ceux qui vont devoir travailler avec tout l'état et plus si affinités. Au fait que cela pourrait parfaitement se poursuivre des mois ou des années, puisqu'on nous l'impose lorsque c'est le moins utile...

 

Je pourrais relayer d'autres liens, montrer que les masques peuvent effectivement causer des effets néfastes, des maux de tête entre autres. Cela a été prouvé dans les milieux médicaux où les gens doivent en porter en permanence. Mais ce n'est pas cela qui importe car malgré tout cela, je ne suis même pas contre le port du masque en soi, seulement contre l'absurdité.

 

D'abord, je suis lassé de devoir sourcer et prouver les moindres évidences. Si le masque entrave la respiration, il est impossible que cela soit sans conséquences sur la durée. J'ai par exemple deux amis dans le commerce qui semblent avoir des étourdissement, maux de tête et autres symptômes diffus, ce qui correspond parfaitement aux conclusions des études. Et rien ne doit nous obliger à supporter cela sans rien faire ni sans rien dire, si cela n'a pas de sens ou d'utilité autre que symbolique. Que chacun réagisse à cela en son âme et conscience, moi ce ne sera pas avec une docilité stoïque, car vivre libre implique parfois certains risques et un certain courage. Je ne sais pas trop quoi, quand ni comment, mais je ne mettrai jamais un genou à terre sans qu'on m'y ait physiquement contraint. Je veux pouvoir me regarder dans une glace, sans quoi écrire contre le totalitarisme depuis si longtemps n'aurait été que bravade sans conséquence.

 

Nous voici dans un monde où l'on n'a plus le droit d'être malade mais seulement celui de demeurer mort-vivant à la respiration entravée et au visage caché, entravant les relations sociales, la communication, la beauté et la spontanéité des échanges, tout ça pour un virus finalement assez banal. Même si le masque n'est pas toxique, on ne peut pas vraiment avoir une conversation soutenue avec, je connais beaucoup de gens qui confessent s'interrompre dans diverses situations, ne pas pouvoir affronter des situations conflictuelles diverses ou s'exprimer de manière compréhensible est trop fatigant et décourageant. Les masques découragent de nombreuses interactions sociales, le simple fait de pénétrer dans les commerces, bref ils sont une véritable nuisance et je pourrais continuer encore longtemps sur ces petits aspects qui pourrissent le quotidien... comme le fait qu'on ne sait pas quoi en faire après qu'on les ait portés alors qu'ils sont potentiellement encombrés de bactéries, moisissures, toxines ou simplement humides et sales, et donc des gens les jettent par terre n'importe où. À ce « new normal », je dis « non ! »

 

J'avais réclamé des mesures intelligentes au moment du déconfinement. J'ai eu des mesures incohérentes deux mois après. Je ne laisserai pas non plus insulter mon intelligence ainsi, d'autant que je n'ai jamais rejeté les mesures sanitaires par principe, tout au contraire.Et même si au déconfinement, je croyais encore que le masque était un pis-aller utile, Véran faisait une déclaration qui est tout à fait cohérente à ce que déclarait tous les organismes de santé du monde (voir le 4e article de la série) incluant l'OMS, jusqu'à ces derniers jours :

 

https://www.lavoixdunord.fr/751894/article/2020-05-12/coronavirus-les-enfants-de-retour-l-ecole-nouveau-test-pour-le-deconfinement

 

« Invité sur France 2 ce mardi soir, Olivier Véran a estimé que rendre obligatoire le port du masque dans l’espace public n’aurait « pas de sens ». « La mesure principale reste le respect des gestes barrière. Le masque n’est pas un totem d’immunité qui permet de se rapprocher les uns des autres. Le masque protège dans des situations où il est impossible de respecter la distance avec des personnes, a dit le ministre de la Santé. Le port obligatoire du masque impliquerait de verbaliser ceux qui n’en porteraient pas. On ne verbalise pas ceux qui ne se lavent pas les mains. »

 

Tout est donc dit... Nous avons changé de monde entre-temps Un Winston a réécrit l'histoire. Les masques sont indispensables et obligatoires, et ils nous l'avaient toujours dit. Nous avons toujours été en guerre contre Fantasia et non contre Vérita.

 

Autre vidéo qui vaut ce qu'elle vaut, mais qui donne des infos allant dans le même sens :

 

Vidéo youtube : Les masques sont inutiles et inefficaces, preuves à l'appui. Le gouvernement l'avait même affirmé

 

Un intervenant de l'OMS explique que le masque ne peut fonctionner que dans le cadre d'une véritable stratégie (alors qu'il est ici une manière de se défausser pénalement, même si je ne nie pas qu'il existe d'autres mesures), mais surtout qu'il pose des problèmes de désinfection et qu'il faut savoir le porter (je constate tous les jours que ce n'est pas le cas). Il est indiqué par ailleurs plusieurs fois et par différentes personnes, et c'est un point que peu comprennent, que le masque ne peut être utile, à la rigueur, que si vous toussez ou avez des symptomes évocateurs, ou bien si vous êtes professionnel de santé, ce qui requiert dans ce cas des masques particuliers. Sinon c'est, au mieux, superflu, et donc un simple symbole, comme je ne cesse de le dire. On voit bien par ailleurs que ceux censés donner l'exemple sont les premiers à ne pas croire à ces mesures, alors même qu'ils sont pour la plupart supposément dans la tranche d'âge à risques. Tout ça n'est qu'une mascarade dans tous les sens du terme.

 

Il est temps de tirer les conséquences de tout cela. Et certes, ne pas s'empêcher de vivre en s'en obsédant, ce qui serait tout aussi absurde, le but étant de combattre une privation de liberté et une espèce de test de soumission dégradant, dictée à l'entièreté d'une population qui ne voit, dans la plupart des endroits du pays, aucun cas dans leur entourage élargi.

 

 

http://www.fredericgrolleau.com/2019/02/manipulation-de-la-memoire-collective-1984-orwell.html

 

Vidéo youtube : 1984 (extraits)

 

https://www.librairal.org/wiki/George_Orwell:1984_-_Premi%C3%A8re_Partie_-_Chapitre_IV

 

« À proprement parler, il ne s’agit même pas de falsification, pensa Winston tandis qu’il rajustait les chiffres du ministère de l’Abondance. Il ne s’agit que de la substitution d’un non-sens à un autre. La plus grande partie du matériel dans lequel on trafiquait n’avait aucun lien avec les données du monde réel, pas même cette sorte de lien que contient le mensonge direct. Les statistiques étaient aussi fantaisistes dans leur version originale que dans leur version rectifiée. On comptait au premier chef sur les statisticiens eux-mêmes pour qu’ils ne s’en souvinssent plus.

 

Ainsi, le ministère de l’Abondance avait, dans ses prévisions, estimé le nombre de bottes fabriquées dans le trimestre à cent quarante-cinq millions de paires. Le chiffre indiqué par la production réelle était soixante-deux millions. Winston, cependant, en récrivant les prévisions donna le chiffre de cinquante-sept millions, afin de permettre la déclaration habituelle que les prévisions avaient été dépassées. Dans tous les cas, soixante-deux millions n’était pas plus près de la vérité que cinquante-sept millions ou que cent quarante-cinq millions. Très probablement, personne ne savait combien, dans l’ensemble, on en avait fabriqué. Il se pouvait également que pas une seule n’ait été fabriquée. Et personne, en réalité, ne s’en souciait. Tout ce qu’on savait, c’est qu’à chaque trimestre un nombre astronomique de bottes étaient produites, sur le papier, alors que la moitié peut-être de la population de l’Océania marchait pieds nus.

 

Il en était de même pour le report des faits de tous ordres, qu’ils fussent importants ou insignifiants. Tout s’évanouissait dans une ombre dans laquelle, finalement, la date même de l’année devenait incertaine. »

 

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