Vue d'ensemble de la décadence du système et de la place que nous y tenons
Nous vivons indubitablement une époque étrange, et puisque je n'ai pas montré de signe de vie sur ce blog depuis deux mois, je voudrais dans cet article soulever quelques uns des points qui me semblent la caractériser, histoire de prendre un peu de hauteur sur ce que j'observe, notamment ces 6 derniers mois, mais plus largement ces dernières années et en particulier à travers l'internet. Il s'agit donc d'un article un peu fourre-tout, mais c'est que, lorsqu'on observe les choses de loin, on obtient une vue d'ensemble qu'il est bon de ne pas vouloir forcément trop détailler.
Internet est porteur de changement, mais il est aussi un miroir de la société, qui bien souvent est en fait un miroir déformant donnant une fausse idée de celle-ci. Mais jusqu'à quel point ?
Nous sommes le 20 juin, et cette date sera sûrement, pour le week-end, celle des insouciances propres à la fête de la musique, alors qu'il y a deux jours, nous fêtions l'anniversaire des 75 ans de l'appel du 18 juin lancé par le général De Gaulle. Et nous la fêtions avec une vidéo qui en aura surpris plus d'un, mais qui sera également passée largement inaperçue auprès de beaucoup, qui était celle lancée par le conseil national de transition, un collectif sorti de nulle part et dont je n'avais jamais entendu parler, qui propose, ni plus ni moins, de monter un coup d'état à la date du 14 juillet prochain. On trouve par exemple leur vidéo et leur site sur les liens ci-dessous :
http://stopmensonges.com/proclamation-officielle-du-conseil-national-de-transition-de-france/
http://www.conseilnational.fr/
Comme vous le voyez, l'idée proposée est ni plus ni moins de reprendre le pouvoir à la coalition de corrompus qui l'ont ravi au peuple depuis déjà bien longtemps, même si l'on propose la date relativement récente où le traité de Lisbonne a été ratifié comme la date clef qui permet d'identifier l'escroquerie.
Ne doutons pas que, si le citoyen français sera dans sa majorité d'accord sur le principe (à mon avis), la méthode proposée, plutôt cavalière et précipitée, en rendra perplexe plus d'un qui n'avait jamais entendu parler de ces gens dont le compte facebook est "secret". On assistera sans doute à une énième manifestation pacifique sans conséquence qui ne laissera pas trace dans les mémoires, sinon quelques charges de cavalerie/CRS marquant quelques bleus et cicatrices dans la chair de quelques naïfs citoyens qui se sera rendu sur place avec la conviction que cette énième mobilisation contre l'oligarchie aurait pu réellement changer quelque chose. On s'inquiètera d'autant plus à ce sujet qu'on réalise que la tyrannie ambiante progresse sans cesse en posant toujours plus d'interdictions. Par exemple au Canada, on interdit à un nombre toujours plus grand de personnes de manifester, et on rend indirectement les manifestations interdites :
http://fr.sott.net/article/25553-Quand-manifester-devient-criminel-l-exemple-quebecois
Le citoyen modèle est certainement convaincu, à un degré plus ou moins élevé, et avec une connaissance plus ou moins éclairée, que le gouvernement ne se soucie plus aucunement du peuple qu'il est censé représenter. En revanche cela ne signifie pas du tout qu'il y ait une unité parmi ce peuple. Les sensibilités manipulées pour coller à une idéologie de gauche ou de droite, plutôt de droiche ou de gaute, tant les pratiques finissent par se ressembler au point d'être exactement les mêmes dans les faits, sont divisées.
Cela se traduit par une abondance de débats stériles sur le web et ailleurs, jusque dans les familles parfois, où chacun ramène sa conviction en tentant d'écraser celle de l'autre, à grand renfort de novlangue propagée par le biais d'internet.
Car si internet est le paradis du citoyen conscient et responsable, c'est aussi et surtout le nouvel eldorado du marketing, et spécialement du marketing politique.
Le politicien confirmé se doit désormais d'avoir son twitter personnel et de faire pleuvoir sur la plèbe connectée les "je suis Charlie" et les "je vous ai compris" d'aujourd'hui.
Ainsi singeant ses supérieurs dans la hiérarchie du système que sont les personnalités politiques et les faiseurs d'opinion que sont les journalistes, bien qu'il s'en défende en faisant semblant de ne plus les lire, le citoyen modèle porte sa voix sur le net en usant des expressions mises à sa disposition.
Ainsi le citoyen peut désigner des "idiots utiles" (ceux qui, à tort ou à raison, ne pensent pas et ne disent pas comme lui), des "bobos" (des gens qu'il croit plus nantis et plus naïfs que lui, et dont la définition se confond souvent avec celle de la première expression citée), des "conspirationnistes" (avec toutes les variantes telles que conspiro-sionistes ou son inverse, "l'antisémite complotiste" à ne pas confondre – ou à confondre, c'est selon – avec "l'antisioniste primaire", tout cela désignant, là aussi, quelqu'un de plus naïf que soi-même, qui tout à la fois s'imagine des choses sans voir le vrai péril qui nous menace, comme par exemple le réchauffement climatique ou l'islam).
A cette liste on ajoutera justement les "réchauffistes alarmistes" et les "climato-sceptiques", chacun ayant des tomates OGM ou non à lancer à la poire de l'autre. Les "néo-fachistes" s'empoignent avec les bobos antifa déjà cités plus haut, mais il ne faut pas oublier non plus les pro et anti avortements ou euthanasie dont les combats idéologiques de premier ordre ont tendance à passer au second plan derrière le problème du terrorisme dernièrement.
Mais ce n'est pas tout, il nous faut encore citer les "droits-de-l'hommistes", les "soucoupistes", et j'en passe, d'une manière générale, tous ceux qui ont l'esprit assez halluciné pour croire aux extraterrestres, ou pire encore, que les droits de l'homme sont quelque chose de plus qu'un fantasme idéaliste manipulé par le système (précisons que je suis ici semi-ironique).
Je ne trancherai pas dans cet article qui sont les bons et les mauvais, les justes et les injustes, ceux qui lisent mon blog connaissent déjà mes positions sur certains de ces sujets, mais ce que je constate en prenant de la hauteur, c'est que le peuple est nettement divisé en catégories et sous-catégories, au point qu'il ne peut, bien souvent, plus entendre un point de vue qui diverge ne serait-ce que légèrement avec le sien, même si j'ai cité ici des antagonismes assez prononcés pour bien marquer le trait.
Il est bien sûr difficile d'évaluer à quel point cela est vrai, mais c'est quelque chose que je constate autour de moi, sans pouvoir l'estimer précisément.
On n'en est pas à la bagarre générale, on peut encore s'entendre et il semble que ces divisions, parce qu'elles sont au fond superficielles, ne sont pas irrémédiables. Aussi il semble qu'il y ait encore de l'espoir, mais là aussi, jusqu'à quel point ?
Les initiatives de ce nouveau CNT cité en début d'article me semblent encore trop prématurées. Qui plus est, en ce contexte où la lutte contre le terrorisme – grâce à l'assentiment des gens qui ont bien récité leurs "je-suis-Charlie" du dimanche – sert de prétexte à la mise en place d'une des dictatures molles les plus effrayantes de ce siècle, on peut légitimement se demander si la première conséquence de ce mouvement ne sera pas le fichage en règle de toute personne sympathisant avec ce mouvement, puisque telle est la lettre de la nouvelle loi sur le renseignement, qui est susceptible de cibler autant les terroristes que tout autre ennemi du système...
Il sera intéressant de vérifier si c'est bien le cas, ce qui serait la confirmation claire et précise que nous sommes bien entrés, comme je le suspecte personnellement, dans une dictature d'une forme nouvelle, qui préfigure les despotismes du futur, qui, comme je le dis depuis longtemps, saisiront les opportunités les plus faciles à instrumentaliser du point de vue de l'opinion collective, comme cela a déjà été démontré avec le terrorisme, comme cela est en cours avec le climat, et comme cela reste à prouver avec d'autres causes, qu'elles soient écologiques ou politiques, ce qui est souvent synonyme.
Toute circonstance opportune pourra servir à ce type de fin. Le citoyen aura beau s'écrier que désormais il ne lit plus les journaux, que désormais il ne vote plus, même pieds et poings liés, que désormais il n'a plus aucune foi dans les organisateurs de l'abrutissement de masse que constitue ce système plus que jamais en faillite, comme on le constate avec les nouveaux records du chômage, ce citoyen sera plus que jamais manipulé et endoctriné malgré sa claire conscience de ne pas l'être, malgré sa conviction de n'être pas influençable, de n'être pas un naïf, puisque c'est lui qui désigne les naïfs autour de lui.
La triste vérité, et c'est une autre chose que j'observe autour de moi, c'est qu'une proportion non négligeable d'entre nous est inculte, ignorante à un degré insoupçonné, fière de l'être et en même temps croyant ne pas l'être, dans une absolue schizophrénie qui est la digne compagne de la double-pensée à laquelle nous nous habituons chaque jour un peu plus, et qui nous permet de vivre dans ce monde, malgré la dichotomie que celui-ci impose avec nos valeurs les plus profondes.
Allez sur les tchats communiquer avec des gens, et vous verrez la proportion de français qui sont incapables d'écrire leur propre langue dignement. Vous verrez quelle est la proportion dont la culture est au minimum influencée, parfois jusqu'au conditionnement, par la publicité, la télé-réalité, le sport-spectacle, la pornographie, et tous les loisirs abêtissants qu'on nous impose comme des besoins, pour compenser le manque de sens qui envahit nos modes de vie. Vous verrez quelle proportion de concitoyens est apte au débat contradictoire, sur les forums aussi. Vous verrez combien pensent avec autre chose que leurs organes génitaux (et pas seulement du côté masculin de ce problème, je m'excuse et j'insiste pour l'avoir constaté, ce problème est général). Vous verrez quel est le taux de discussions totalement frivoles (je ne dis pas qu'il n'en faut pas du tout, c'est un autre sujet) par rapport aux discussions chargées de sens, de réflexion, et aux débats dignes d'intérêt. Vous verrez que l'inculture et l'ignorance généralisée favorise la détestation de l'intelligence, dans la droite lignée du mépris traditionnel pour l'intello de la classe, qui ose de temps à autre élever le niveau. Bref vous verrez comment sont traités et maltraités la culture, la langue française, l'introspection, la réflexion, l'intelligence tout court.
Toutes ces choses sont aisément et spontanément déconsidérées comme les refuges ultimes d'asociaux, de snobs, de marginaux et de fous, autant de gens stigmatisés et montrés du doigt pour leur simple capacité à élaborer un propos vécu comme ennuyeux car il remplace le délire hédoniste permanent, teinté de pornographie à bon marché, proné par le consumérisme ambiant pour lobotomisés parfaits.
Là aussi, je ne dis pas que c'est absolu, irrémédiable, que tout est perdu. Je dis néanmoins que c'est une tendance de fond de la société d'aujourd'hui, qui exploite ces travers qui ont existé de tous temps, les encourage et les magnifie pour en faire la base de la médiocratie qui est le socle indispensable au système actuel. Par conséquent, les discours politiques et écologiques lénifiants, qui désignent les bons et les mauvais, dictent les comportements, mais aussi la propagande permanente délivrée par la publicité, le cinéma hollywoodien, et qu'on retrouve partout jusque dans nos rues sous forme d'affiches, d'enseignes, de slogans et d'injonctions hypocrites et lâches, car toujours dissimulées sous des atours attrayants et positifs, ces choses donc, peuvent fonctionner à plein régime, dans un contexte où ce qui est de meilleur dans l'humain est combattu, nié, bafoué et qualifié comme des impossibilités, des folies d'idéalistes déconnectés du réel. Un réel qui est défini par le système lui-même, et qui n'admet pas d'autres versions, sans quoi on vous accusera aussitôt de sectarisme ou d'anarchisme, bref on vous soupçonnera d'être dangereux pour autrui.
Pourtant la naïveté, celle que les gens se rejettent constamment les uns sur les autres pour expliquer ce qui ne va pas (rappelez-vous : les idiots utiles, les bobos, les conspirationnistes, etc., c'est à dire tous ceux que l'on désigne comme assez naïfs pour penser autrement que soi) est une des conditions de la survie du système. On la retrouve partout.
Une de mes amies me disait qu'il ne fallait pas cracher sur la naïveté, car c'est une des plus belles qualités qui soient. Je dois dire que je suis d'accord avec cela. Cependant il y a plusieurs formes de naïvetés. Il y a le tempérament candide, qui est souvent de l'intelligence qui a su garder sa fraîcheur et un certain goût du merveilleux. Et il y a la mièvrerie, la niaiserie qui confine parfois au génie de l'idiotie en ce sens que cette absence de l'intelligence – qui peut naître de la culture de l'inculture prônée par le système – est toujours inconsciente d'elle-même et donc auto-justifiée par son incapacité à conduire à autre chose qu'à l'embrigadement et à la crédulité.
A un certain degré, nous possédons tous ces deux niveaux de naïveté, mais le second est encouragé, quand le premier est ostracisé car conduisant aux traits méprisés que j'ai cités plus tôt. Aussi, la naïveté ambiante prend le plus souvent la deuxième forme, qui est celle d'une idiocratie générale, forme plus prononcée de la médiocratie qu'on avait cultivé au départ. C'est à cela qu'on aboutit quand on dresse les gens à être médiocres, puis à l'être de plus en plus, jusqu'à la perfection où l'idiot n'emploie plus son intelligence qu'à la combattre, jusqu'à la détruire s'il le peut. Ce qui est la façon la plus simple d'échapper à la souffrance de la conscience d'être inintelligent dans un monde qui ne demande justement que cela.
Car l'inintelligence est la condition idéale de l'aliénation d'un peuple, c'est bien évident. Aussi il faudra l'entraîner à ne voir l'idiotie qu'en dehors de lui, tout en développant la fierté et l'amour inconscients de sa propre idiotie. C'est l'un des ressorts, non seulement de l'abrutissement général, mais aussi de la division du peuple, qui sont les deux conditions recherchées pour régner sur des gens.
Détruire l'esprit critique permet de faire passer toutes les absurdités, comme de faire croire que notre système basé sur l'épuisement de ses ressources et le sciage de la branche sur laquelle il repose peut perdurer indéfiniment. Ainsi on nous vend des éoliennes et on justifie le dépouillement des pays pauvres de leurs ressources, jusqu'aux terres arables qui leur restent.
Ainsi, l'on nous vend des éoliennes sans jamais nous parler du problème posé par les ondes à basses fréquences qu'elles dispensent, et sans jamais admettre qu'on n'aura jamais assez d'éoliennes pour remplacer toutes nos centrales nucléaires, alors même que, comme le peuple n'est pas, dans son entièreté, tout à fait idiot pour ne se rendre compte de rien, on prolonge en douce leur durée de vie, tout en empêchant les pays en développement de pouvoir jouir des ressources fossiles, notamment grâce à la propagande climatique, pour pouvoir rebondir sur celles-ci, quand nos centrales seront finies – ou que nous serons finis avec l'explosion de celles-ci, ou de la quantité de déchets qu'elles produisent et dont – ce sont les faits quoiqu'on nous raconte et quoique nous choisissions de croire à ce sujet – nous ne savons quoi faire.
Un exemple, pris parmi d'autres, de démontage de la propagande climatique :
http://fr.sott.net/article/25384-Propagande-climatique-Pauvre-CO2
J'ai déjà pas mal écrit sur cette manipulation, aussi je me contenterai de ce lien sur ce sujet pour cette fois.
Par ailleurs, les énergies propres sont une des chimères de notre temps, et il faut des peuples bien ignorants et bien endoctrinés pour croire qu'une telle chose puisse réellement constituer une solution à un problème qui est bien plus grand, puisqu'il ne touche pas qu'à l'énergie mais à TOUTES les ressources simultanément. Même si nous réglions le problème des ressources énergétiques, nous ne réglerions pas celui des ressources en général. En admettant qu'on puisse produire de l'énergie libre, ce qui est douteux, nous ne pourrions pas faire des habitations en mouvement perpétuel ou nous alimenter avec de l'hydrogène. Jusqu'à preuve du contraire, bien sûr.
Donc il faut certes rester ouverts sur ces sujets, mais il faut surtout rester lucides sur la déchéance et la décadence de notre système, et sur le destin qui l'attend, et celui-ci me semble à peu près irrémédiable : nous mettons en place, dès à présent, des dictatures basées sur l'écologisme, pour sauver les dernières décennies de fonctionnement du système consumériste aberrant dont nous profitons tous, du moins dans les pays riches. Pour la suite, une horloge, une épée de Damoclès pèse au-dessus de nos têtes, et il faudrait être, littéralement, idiot pour ne pas s'en rendre compte. Par ailleurs, toutes les émotions humaines sont susceptibles d'être manipulées, prenons l'exemple de notre espoir, espoir étant souvent synonyme de croyance dans des lendemains qui chantent :
http://fr.sott.net/article/25676-Notre-manie-d-esperer-est-une-malediction
Seulement voilà, le nivellement par le bas dont j'ai parlé et qui génère l'idiotie contemporaine, freine toute prise de conscience, dans une énième répétition de l'inertie inhérente aux sociétés et civilisations humaines, qui les mène souvent à leur perte.
Ce qui se déroule aujourd'hui autour de nous, alors que nous repassons par un épisode de psychose au sujet d'une guerre nucléaire (que ce soit à tort ou à raison, et nous le saurons bien assez tôt), c'est avant tout une giga-guerre économique planétaire qui ne cesse jamais.
Http://fr.sott.net/article/25805-Ukraine-Georges-Soros-et-la-corruption-dans-tous-ses-etats
Je vous rappelle que George Soros, qui est l'un des chefs d'orchestre de cette guerre, n'est autre que le fondateur de plusieurs ONG à vocation pseudo-humanitaire dont il a été question dans plusieurs de mes articles, comme par exemple Avaaz. Je vous encourage à vous y référer si vous voulez creuser cet aspect du sujet.
Je vais conclure là-dessus. La vue d'ensemble que j'ai essayé de développer dans cet article me semble déjà assez complexe, et il y a sans doute pas mal d'axes à creuser pour ceux qui n'avaient pas envisagé les choses sous les angles que j'ai proposés, même s'il me semble que je n'ai pas ici inventé l'eau chaude et qu'une bonne partie des idées que j'avance sont déjà dans l'air.
Je voudrais tout de même dire sans fausse modestie que je ne m'exclus pas de la naïveté ambiante. Je ne me crois pas du tout au-dessus du pékin moyen, je crois plutôt que j'ai eu la chance de pouvoir développer ma réflexion dans le bon sens, c'est à dire dans celui qui ne nie pas l'intelligence, mais au contraire en essayant toujours de tendre vers celle-ci, plutôt que d'être dans le réflexe, la réaction, l'opposition à tout et n'importe quoi. Cela passe d'abord par la lutte contre les conditionnements qui est le fil rouge de ce blog depuis le début. Une sorte de lutte contre le mauvais visage de la naïveté, celui qui est trop facilement instrumentalisable.
Mais c'est une démarche qui requiert des efforts, et l'acceptation d'une certaine souffrance permettant de se transcender, et dont je ne suis pas sûr que tout le monde soit capable. Cependant si je continue d'alimenter ce blog, c'est que je crois que c'est utile, disons au moins à moi-même, et que si cela fait réfléchir d'autres personnes, alors tant mieux.
J'ai abordé dans cet article tout un panel des thèmes et préoccupations qui sont les miennes en général, et dont je fais part dans ce blog. Je ne sais pas encore combien de temps je me passionnerai pour cette parcelle de ma vie que ce site constitue, étant donné que je crois de plus en plus que je devrais consacrer davantage mon écriture aux textes de fiction (voire peut-être des essais) que j'ai l'intention de publier à l'avenir, mais pour le moment, ce site accompagne toujours mon propre développement, aussi je suis toujours content d'y lire un commentaire, surtout s'il s'agit d'un commentaire éclairé ou sympathique, susceptible d'alimenter mon parcours et donc mes prochains articles. Sur ce, ne sachant pas quand j'écrirai mon prochain article, je vous souhaite à tous un bon week-end, un bon été, de bonnes vacances le cas échéant. Et à une prochaine fois sans doute, toujours avec conscience.
Avant de terminer, comme par le passé, j'aimerais vous donner les liens de la suite des articles concernant le 11 septembre et la psychologie de masse, dont je trouve toujours la qualité assez intéressante :
http://fr.sott.net/article/25618-11-Septembre-peurs-dissonance-cognitive-la-dissociation-partie-14
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)