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L'Oeil du Selen
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26 juillet 2017

Notes sur une idéologie politique dangereuse, sans avenir et hypocrite

De nombreux articles vus ces derniers jours en particulier, m'ont poussé à partager quelques éléments de réflexion qui ne sont pas forcément nouveaux, mais qui me semblent importants, à propos de l'idéologie dans laquelle nous baignons.

 

L'idéologie globaliste, teintée de pseudo-gauchisme, de progressisme bon teint, et surnageant dans un optimisme irréaliste, contredit et contrecarré par ses propres actions et orientations ainsi que par les faits, c'est de cela que je veux parler.

 

Le problème tient essentiellement à une sorte de cécité à la fois politique et humaine qui empêche jusqu'à la perception du réel. Puisque le court-termisme règne en maître et que notre monde politique n'est plus que simulacres et illusions – envers lui-même pour commencer – peut-on s'étonner que décidément, sous Macron, rien n'aille dans le bon sens ? Cette espèce d'idéologie macroniste qui n'est qu'une nouvelle peau d'une idéologie politique installée depuis de nombreuses décennies, est par excellence celle d'une superficialité qui se camoufle derrière des apparences de réussite. Lorsque vous voulez incendier votre maison proprement, commencez par la cheminée, c'est plus sûr. Une fois que l'âtre a bien pris, répandant dans votre demeure une douce odeur de confort et la chaleur de la réussite, plaquez vous les mains sur les yeux pour nier que vous n'avez plus de bois pour l'alimenter, et que vous n'avez plus de quoi vous nourrir dans votre frigo. Votre voiture ne roule plus non plus, faut de carburant, mais par chance, il vous reste encore un fond de bidon de fioul pour parachever le suicide inconscient que vous aviez mis en place, consciencieusement, depuis des années. Ce que je décris est exactement à l'image de notre société. Une fausse impression de confort, baignant dans une ambiance de panique refoulée, et les paroles de réconfort habituelles empêchant d'en prendre conscience : « jusqu'ici, tout va bien ».

 

Ainsi, l'on se borne à faire un peu de rafistolage et à prétendre que l'avenir sera identique au présent. À quiconque affronte les faits avec un tant soit peu de lucidité, les choses se présentent pourtant sous un jour assez différent, avec la quasi certitude que cela ne peut que foirer, la seule véritable incertitude résidant dans les questions : quand et comment ?

 

On en voit déjà les prémices, avec le terrorisme politiquement instrumentalisé, l'hystérie climatique camouflant là aussi les vrais désastres écologiques qui couvent, voire sont déjà bien avancés, ainsi que d'autres indices moins médiatisés, autour du cours du pétrole, des remous de la bourse, etc. Divers épées de Damoclès sont attachées plus ou moins fermement au dessus de nos têtes, avec en paroxysme le risque de troisième guerre mondiale (possiblement nucléaire) qui, peut-être, n'est brandi que pour susciter le calme et l'obéissance dans les troupes.

 

C'est pourquoi je vais pointer quelques articles récents qui sont autant d'indices de ce que je présente.

 

Je ne sais pas exactement par quoi commencer, car tout cela forme un ensemble, alors, à tout hasard, prenons cette annonce :

 

http://www.les-crises.fr/largent-de-la-drogue-a-sauve-les-banques-pendant-la-crise-mondiale-affirme-un-conseiller-de-lonu-par-rajeev-syal/

 

Peut-être est-ce faux, sans doute est-ce vrai. Mon indice de confiance personnel sur cette possibilité est assez élevé, quand on connaît la propension des services qui travaillent en sous-main dans les gouvernements, à tirer profit directement de la drogue, pas seulement à des fins financières, mais aussi à des fins de contrôle des populations, façon « le meilleur des mondes », et je n'entends pas par là seulement le fait de contrôler les gens en les droguant, mais bien davantage, en contrôlant le marché de la drogue discrètement, maîtriser la criminalité toute entière, en y prenant sa part, ce qui est bien plus insidieux, le monde de la criminalité était supposé, dans l'inconscient collectif et dans le principe même, être l'opposé à celui de « l'état de droit », la gouvernance par les lois. Contrôler ces deux pans du monde, c'est avoir la main-mise sur les deux aspects opposés du Janus que constitue notre monde globaliste moderne. Un monde où la piraterie, le trafic, gèrent une grande partie de ce que ne veut pas traiter le « monde légal ». Ainsi du déversement des déchets radioactifs dans l'océan, du trafic de différents déchets, qui sont là aussi la face sombre de notre société de consommation, présentant toujours à la populace sa face plus dorée, à travers la projection de l'image du succès, des stars du showbiz jusqu'à Macron, qui ne sont d'ailleurs plus séparés que par un très fin rideau, les politiques ayant accédé désormais à ce statut de « stars », bien plus que de décideurs, ce fait trahissant en réalité leur fonction bien plus de comédiens de la politique que de responsables sur lesquels se reposer.

 

L'argent de la drogue aurait donc participé à résoudre la dernière crise... L'hypothèse me semble tout à fait orthodoxe avec l'image que je me représente de ce monde à double face. Un monde hypocrite qui a toujours plusieurs cartes dans la manche, un revolver sous le costard et toujours un pied prêt à renverser la table... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien dessus.

 

Car pour tourner, ce système s'appuie largement sur l'image, la communication, la manipulation par des illusions, mais il a tout de même besoin de carburants de toutes sortes.

 

https://www.bastamag.net/Quand-le-monde-manquera-de-metaux

 

http://www.les-crises.fr/metaux%e2%80%89-les-besoins-colossaux-de-la-transition-energetique-par-muryel-jacque/

 

On relèvera ces extraits révélateurs :

 

« 500 Tours Eiffel : c’est ce que nos sociétés modernes consomment en métal chaque 24 heures. »

 

« Une mine d’or, en Afrique du Sud ou en Australie, produit à peine 5 grammes par tonne, contre 20 il y a un siècle. Vu le prix, on peut aller chercher quelques grammes d’or par tonne de terre, mais on ne pourra pas se le permettre pour le cuivre », explique Philippe Bihouix. Les gisements les plus rentables, créés par la tectonique des plaques, le volcanisme ou le cycle de l’eau, sont déjà exploités. L’extraction des réserves moins concentrées a déjà commencé. Alors qu’on produisait 18 kg de cuivre par tonne de roches extraite dans les années 1930, on n’en trouve plus que 8 kg aujourd’hui.« Il n’est pas possible de dépenser plus d’énergie pour tous les métaux. On ne va pas ramasser à la petite cuillère les dernières ressources naturelles », pointe l’ingénieur.

Métaux et ressources énergétiques sont étroitement liés. Il faut toujours plus d’énergie pour extraire des métaux moins concentrés. Et les métaux sont toujours indispensables pour produire de l’énergie... Quand atteindrons-nous la limite énergétique qui rend l’extraction d’un métal non rentable ou impossible ? C’est le même processus que pour l’exploitation du pétrole. La production de 100 barils de pétrole nécessite 2 barils en Arabie Saoudite, contre 10 à 15 barils pour l’extraction offshore dans le Golfe du Mexique. Et 25 à 35 barils pour l’extraction des sables bitumineux de l’Alberta au Canada [3]. »

 

Ces chiffres me semblent encore quelque peu optimistes par rapport à ce qu'on lit dans d'autres sites, mais passons sur les détails, je rappelle que la question de l'échec de ce système n'est pas si il arrivera mais : quand ou comment ?

 

On notera aussi, en suivant ces articles, que ces minerais font aussi l'objet de spéculations, ce que dans un monde plus franc on appellerait « trafic et malversations ». Avec des privilèges d'intérêts sur lesquels les populations n'ont strictement aucune prise. On leur livre leur came jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. Ils seront alors sous sevrage, et prêts à tout, surtout à répondre à un nouveau chantage qui ne manquera pas d'arriver.

 

Mais on connaît déjà tous les écueils de ce mode civilisationnel. L'autre fait grave est que les dirigeants politiques n'en prennent pas conscience, ou très superficiellement, poussés qu'ils sont dans uns système de court-termisme qu'ils ne remettent pas en cause, car il leur fournit tous les avantages primaires qu'un homme peut souhaiter, et surtout souhaiter ne pas perdre en remettant en cause ses propres avantages. C'est pourquoi l'on observe ce genre de mascarade :

 

https://francais.rt.com/france/41332-moralisation-vie-publique-lrem-abandonne-casier-vierge-elus

 

https://francais.rt.com/france/41365-collaborateurs-parlementaires-ne-pourront-plus-etre-remuneres-par-lobbies

 

Ainsi, on y va toujours avec des pincettes pour s'attaquer, en surface seulement, aux privilèges de la caste qui nous conduit au désastre quoiqu'il arrive. Avec plein de « oui mais » et en oubliant de préciser qu'interdire n'est pas empêcher... car qui empêchera ces conflits d'intérêt, et comment ? Cela nous promet seulement plus de scandales et plus de cachotteries, n'allons pas espérer plus...

 

Ces gens sont déconnectés des réalités, et estiment que ces privilèges sont un dus, tout comme l'effort des plus pauvres à combler le déficit est « normal » :

 

https://francais.rt.com/france/41350-excusez-moi-je-ne-pleure-pas-depute-lrem-rajoute-couche-baisse-apl

 

Des propos absolument scandaleux et totalement irréels, mais bien compréhensibles de la part d'une caste qui n'a aucune idée de ce que c'est que de ne pas finir ses mois. De ne plus avoir assez pour se nourrir, à partir du 25, du 20, parfois du 10... Ces salauds de pauvre ne sont certes pas à 5 euros près, ou plutôt « 16 centimes d'euro par jour », quand ils en sont à ce stade là, c'est vrai. 5 euros, c'est le prix d'une ou deux journées à se nourrir de pâtes bon marché ou de pain. Quand on vit seul... Car si vous avez des enfants à nourrir, 5 euros est certes encore plus dérisoire, mais c'est tout de même un repas pour vos enfants... et un repas de moins pour les parents, car oui, ça existe ! Ça existe les pauvres qui dépendent des APL et qui arrêtent de se nourrir le 20 pour pouvoir faire manger leurs enfants jusqu'au 25.

 

Oui, je connais, j'ai connu, des gens dans ce cas là. Y a vraiment des claques qui se perdent...

 

Personnellement, « bénéficiaire » des APL, je n'en souffrirai pas trop, mais ce sera tout de même 60 euros perdus sur mes soins sur une année (j'ai des troubles chroniques qui nécessitent un entretien médical assez coûteux à longueur d'années, et qui m'empêchent de vivre normalement, et notamment d'accéder au travail, donc à subsister autrement que par des aides). Alors oui, je ne peux que m'insurger sur les propos d'une privilégiée qui affiche sa condescendance répugnante et pleine d'ignorance. On envoie les responsables d'accidents de la route dans des centres de soin pour accidentés graves, mais on devrait peut-être envoyer les riches vivre avec les pauvres pendant quelques temps... Là où on compte ses douches et ses repas dans le mois. Mais bref... c'est vrai qu'il y a toujours pire ailleurs... la bonne excuse. Qu'on envoie ces pauvres qui se plaignent travailler dans les mines du Niger, y a que ça de vrai.

 

Et s'ils n'ont plus de pain, qu'ils mangent de la brioche.

 

Par ailleurs, l'état sait aussi se donner bonne conscience :

 

https://www.bastamag.net/Veiller-sur-mes-parents-faire-payer-la-relation-humaine-rend-les-facteurs-mal-a

 

Puisque les pauvres vieux vivent seuls, faisons leur donc payer un service qui est à peine rendu, et par des gens dont ce n'est ni le travail, ni la vocation, ni la compétence, et qui n'ont pas le temps pour ça. Encore un bon moyen de soutirer de l'argent aux pauvres en leur donnant l'impression que c'est pour leur bien, en profitant de leur détresse que par ailleurs on ignore et ne comprend même pas. Et un bon moyen pour ne pas résoudre un problème, et qu'en faisant perdurer on pourra continuer longtemps de tirer un profit. Même façon de faire qu'avec le « développement durable » : on « préserve » une manne un peu plus longtemps, jusqu'à ce qu'elle s'éteigne, jusqu'à ce qu'on en ait sucé le maximum de moelle. Les vieux abandonnés du papy boom comme manne financière à un état perpétuellement en faillite et en déficit, dans un monde perpétuellement en crise.

 

Il n'y aurait donc pas de réponse aux problèmes du monde moderne. Tout est trop cher, tout ne doit que rapporter. L'argent s'est concentré chez les riches, et donc les riches sont puissants, mobiles, ils peuvent partir, faire du chantage au départ. Les pauvres sont trop pauvres pour partir en vacances, alors eux on les tient ! Ils risquent pas de s'exiler si on leur pique le peu qu'il leur reste, si on vampirise leur solitude, et j'en passe.

 

Par ailleurs, faire faire ce genre de travail aux facteurs, alors qu'on supprime des boites aux lettres pour faire faire une partie de leur travail par des commerces « de quartier », c'est tout ce qu'on a trouvé, vraiment ? Ici, je dois laisser mon courrier au magasin Carrefour du coin si je ne veux pas aller à la poste, à 10 minutes à pied à chaque fois. De toute façon, je dois aussi ramasser mes colis au magasin, parce que les livreurs ne sont plus capables de franchir une porte d'immeuble... Je crois surtout qu'ils ne veulent pas perdre les 2 minutes que ça prendrait, de passer un coup de téléphone et monter les escaliers... Plus le temps, et le temps c'est de l'argent, et de l'argent on n'en a plus. On paye de moins en moins de facteurs, de fonctionnaires, et on décourage des vocations :

 

http://www.les-crises.fr/capes-2017-1-303-postes-non-pourvus/

 

Ce qui est valable pour l'éducation et les fonctionnaires d'état en général l'est aussi avec les hôpitaux, les médecins, et j'en passe. Ce qui nous attend, ce sont les déserts médicaux, des courriers délivrés par le camionneur du Carrefour ou du Leclerc parce que les facteurs sont trop occupés à cocher des cases sur leur pip-boy pour que leur société pompe l'argent des vieux. Puis quand Carrefour sera trop occupé à livrer des colis, vous achèterez vos boîtes de conserve directement à la laverie et le pain vous sera vendu par l'instituteur quand vous irez chercher vos enfants à l'école, eux instruits par des chiens spécialement formés à cette fin par des assistants à domicile, parce qu'on ne trouvera plus ni de temps ni de professeurs pour faire ce boulot.

 

Et les hôpitaux seront fermés, mais vous pourrez toujours vous faire opérer du cœur par le charcutier.

 

On n'arrête pas le progrès.

 

 

 

Juste pour terminer cet article, une vidéo d'Alban Dousset, auteur des très intéressantes chroniques d'un éveil citoyen, pour remettre un peu d'ordre dans les idées :

 

 

Vidéo youtube : L'aveuglement idéologique de gauche

 

 

Je conclurai simplement en disant que tout fonctionne décidément à l'envers voire pas du tout. Le court-termisme, ce n'est pas nouveau, empêche de traiter les vrais problèmes, et les empire. Les problèmes sociaux, écologiques, sont traités par dessous la jambe, avec mépris et/ou opportunisme, par une idéologie politique de la croissance et du globalisme qui n'a pas encore compris son échec et attend d'avoir dépassé le pied du mur pour produire et rechercher des solutions qui demandent du courage et que tout le monde rejettera (y compris les plus pauvres, qui s'accrochent encore aux dernières bribes de subsistance voire de confort qu'il leur reste). Le pire étant encore quand ces incapables aux manettes nous crachent leur bêtise à la figure. On peut supporter et même accepter d'être pauvre et même isolé et mal portant, mais l'incompréhension et l'antipathie des privilégiés reste difficile à avaler... Qu'on ne me demande pas ma sympathie et ma compassion, et encore moins mon indignation, la prochaine fois qu'un d'eux se fait froisser la cravate quand ce sont eux qui nous marchent sur les pieds en permanence.

 

Mais tout ça n'est pas si grave. C'est la routine de la société de consommation sans lendemain, sans vision, l'essentiel étant d'avoir un guide à la « pensée complexe »... un fourbi, oui !

 

 

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